Personnes qui marchent dans un centre commercial.

Comment la réorganisation du secteur de l’immobilier en fonction des nouvelles réalités des consommateurs peut favoriser votre croissance

Favoriser le succès futur du commerce de détail : adapter le secteur de l’immobilier aux besoins changeants des consommateurs. EY offre des conseils en matière de croissance stratégique.


En bref

  • Les exigences imposées au commerce de détail et les attentes des consommateurs ont beaucoup évolué au cours des dernières années. 
  • Dans l’ensemble de l’écosystème, les détaillants, les propriétaires et les gestionnaires immobiliers, pour ne nommer que ceux‑là, doivent également penser à la façon d’adapter les espaces physiques pour mieux tenir compte du comportement des consommateurs. 
  • Les marques qui prennent le temps d’ajuster leur empreinte immobilière, ou même d’adopter de nouveaux formats de vente au détail conformément aux nouvelles réalités, peuvent se positionner pour renforcer les relations avec les consommateurs et gagner des parts de marché.  
  • De la même manière, les propriétaires seraient bien avisés de réfléchir à la façon dont les espaces locatifs, les centres commerciaux et les autres emplacements peuvent évoluer pour mieux répondre aux besoins des locataires – ainsi qu’à ceux de leurs clients.  

Pour veiller au succès futur du commerce de détail, les entreprises canadiennes doivent prendre les bonnes décisions en matière d’immobilier. De l’adoption du commerce électronique à l’évolution des attentes des clients : une foule de facteurs concurrentiels et de forces disruptives entrent en ligne de compte. Dans ce contexte, la réévaluation des actifs immobiliers, la renégociation des baux et la remise en question de l’objectif même des espaces de commerce de détail devraient être au sommet des priorités. Investir maintenant dans ce secteur peut aider les détaillants à faire évoluer les espaces immobiliers de façon à offrir l’expérience client que les consommateurs canadiens recherchent aujourd’hui.

S’il est vrai que la pandémie a accéléré l’adoption du commerce électronique et stimulé les ventes en ligne, le secteur du commerce de détail connaît actuellement un recalibrage. Qu’est‑ce que cela signifie? Les clients cherchent à obtenir des expériences de détail omnicanal de plus en plus significatives qui semblent fluides tant dans les canaux virtuels que dans les magasins physiques. C’est d’ailleurs ce qui cause une série de répercussions apparemment contradictoires dans le secteur immobilier en Amérique du Nord. 

 

Comment?  

Pendant la pandémie, les grandes chaînes ont étendu les réseaux de centres de traitement des commandes ou transformé des sections de magasins existants pour préparer les commandes, suivre l’évolution rapide de la demande, et satisfaire aux exigences en matière de santé et de sécurité concernant la distanciation sociale, entre autres facteurs. 

La pandémie s’étant résorbée, les détaillants ont réalisé que l’empreinte immobilière avait beaucoup changé, ce qui les a amenés à réévaluer en conséquence leurs portefeuilles immobiliers et leurs stratégies connexes. Dans certaines catégories, la transition aux plateformes en ligne a réduit le besoin pour de si grands espaces, exigeant plutôt des magasins physiques plus petits et des centres de distribution situés plus stratégiquement. 

En outre, les principales marques, y compris les grands magasins du Canada, ont regroupé les réseaux de magasins et ont fermé les établissements sous‑performants afin d’optimiser leurs actifs immobiliers. 

À l’inverse, les détaillants qui n’avaient aucune présence physique avant 2020 ont depuis établi certains emplacements pour offrir de meilleures expériences clients. Par exemple, Joanna Griffiths, fondatrice de Knix, une entreprise de sous‑vêtements féminins, a expliqué récemment comment sa marque autrefois uniquement en ligne passe maintenant au commerce omnicanal avec des magasins traditionnels partout en Amérique du Nord. Dans la série Leaders du commerce de détail d’EY, elle a affirmé que la décision est venue en écoutant directement les membres de la communauté que sa marque a soigneusement bâtie au cours de la dernière décennie et qu’elle vise à offrir une expérience en magasin répondant parfaitement aux attentes de la clientèle. Elle a investi de façon stratégique dans des espaces immobiliers qui permettent de réaliser cet objectif.  

Les détaillants ont également recours à certains espaces et arrangements immobiliers – comme des boutiques éphémères et des contrats de location flexibles – pour tester de nouveaux marchés, promouvoir la notoriété de la marque et s’adapter rapidement à l’évolution des préférences des consommateurs. 

Ici même au Canada, une marque éminente d’athléchic met à l’essai une stratégie similaire en expérimentant des boutiques éphémères dans divers emplacements pour atteindre de nouveaux clients et en testant les marchés avant de s’engager à s’installer de façon permanente. D’autres exemples montrent que des détaillants convertissent des immeubles existants et intègrent des locaux pour commerce de détail dans des immeubles à usage mixte afin de renforcer les efforts de revitalisation urbaine et d’optimiser l’utilisation de l’espace. Pensons aux grandes chaînes de magasins qui lancent des versions urbaines de leur modèle de commerce de détail, effectuant un virage vers des stratégies immobilières plus intégrées qui combinent les fonctions de détail, résidentielles et commerciales. 

Comme l’explique Robert Horst, vice‑président, Commerce de détail, d’Oxford Properties Group : « […] le secteur du commerce de détail évolue constamment. Oxford fait évoluer nos propriétés du même coup. L’un des grands changements que l’on observe actuellement, c’est que de nombreux centres commerciaux au Canada considèrent les possibilités de l’usage mixte de l’espace. Cela signifie donner plus de raisons et de choses à faire au centre commercial, un endroit où vivre, travailler, magasiner, se divertir et apprendre. » 

Évidemment, ces tendances ont une incidence importante sur la demande d’espaces commerciaux en plus de la redéfinir, alors que les détaillants s’éloignent des modèles de vente traditionnels pour se tourner vers la prestation de services axés sur des expériences enrichissantes, tels que des cours de conditionnement physique, des traitements de beauté et des expériences culinaires. Nous observons également une demande croissante pour des formats de magasins plus petits et adaptatifs et des contrats de location flexibles étant donné que les boutiques éphémères tentent de s’adapter aux préférences changeantes des consommateurs et de réduire les coûts fixes. 

Au moment où le commerce électronique continue de conquérir le marché relativement aux biens matériels, on reconfigure de plus en plus les espaces de détail physiques pour offrir des services uniques expérientiels qui attirent les clients et encouragent le partage social. Cette transformation requiert une réévaluation des stratégies immobilières, privilégiant des espaces polyvalents qui peuvent laisser place à des services personnalisés et axés sur la collectivité.  

Dans ce contexte, les détaillants, les propriétaires et les gestionnaires immobiliers doivent tous penser de façon stratégique en ce qui a trait aux espaces physiques. Tandis que les détaillants pourraient vouloir repenser leur empreinte physique, les propriétaires d’immeubles, quant à eux, devraient aussi réfléchir à la meilleure façon de tirer parti de l’évolution des préférences. Dans l’ensemble de cet écosystème interconnecté, les parties prenantes des secteurs du commerce de détail et de l’immobilier devront veiller à comprendre les préférences au sein du marché et à adapter la forme, la taille, l’étendue et la capacité des actifs immobiliers en fonction de la demande. 
Chez EY, nous travaillons de concert avec les marques grand public et les propriétaires d’espaces de commerce de détail pour aligner les empreintes immobilières sur l’expérience qu’ils souhaitent créer en nous penchant sur trois questions principales touchant les deux parties :

Comment EY peut vous aider?

Les professionnels du groupe Immobilier transactionnel d’EY se concentrent sur le segment de marché du commerce de détail et des produits de consommation et peuvent vous aider à prendre en compte les principales questions et vous présenter les informations sur le marché afin de vous préparer aux changements relatifs à votre empreinte immobilière.

Résumé

Après des années de changements d’envergure, tant de la demande de détail que des attentes des consommateurs, l’heure est venue de redéfinir les stratégies d’affaires sous l’angle immobilier. Les marques qui ajustent leur empreinte immobilière maintenant peuvent approfondir leurs relations avec les consommateurs, fidéliser la clientèle et accroître leur part de marché. Les propriétaires, les gestionnaires immobiliers et d’autres intervenants en immobilier devraient également réfléchir à la façon de mieux adapter les espaces et les services offerts en fonction des besoins en évolution de leurs locataires et de ceux des clients qu’ils servent. 

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