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L’économie canadienne n’échappe pas à ces défis, mais l’interaction des particularités économiques du pays, de la politique gouvernementale axée sur la durabilité et de la volatilité des marchés mondiaux engendre une situation particulière au Canada.
Dans une étude récente qu’EY a menée auprès de 1 200 chefs de la direction à l’échelle mondiale, des dirigeants canadiens participants ont soulevé les thèmes suivants :
Répercussions soutenues de la pandémie
Par rapport à leurs pairs à l’échelle mondiale, les chefs de la direction canadiens s’attendent davantage à un ralentissement grave et prolongé qui devrait se traduire par une conjoncture commerciale plus éprouvante à court terme. À l’échelle mondiale, on s’attend à ce que ce ralentissement diffère de ceux connus par le passé, principalement en raison des incertitudes persistantes occasionnées par la disruption des chaînes d’approvisionnement, la pénurie de main‑d’œuvre et les répercussions soutenues de la COVID‑19.
Cependant, seulement 47 % des chefs de la direction canadiens sont de cet avis et se disent plus optimistes quant à leur capacité à composer avec ces défis. Ils se sentent un peu plus à l’écart des tensions géopolitiques et des insécurités énergétiques connues ailleurs dans le monde. Pour 33 % des répondants canadiens, la pandémie a été le facteur géopolitique décisif en ce qui concerne les changements apportés aux plans d’investissement stratégiques, par exemple le report d’investissements planifiés ou le retrait de certains marchés.
Défis géopolitiques
La prépondérance de l’exportation de produits de base, de marchandises et de services dans l’économie canadienne rend celle‑ci particulièrement sensible aux tendances macroéconomiques, ce qui demande aux entreprises canadiennes de tenir compte de davantage de facteurs pour traverser les ralentissements économiques d’envergure mondiale.
Afin de se couvrir contre l’incertitude et les risques géopolitiques dans les marchés monétaires et ceux des produits de base, 60 % des dirigeants canadiens accordent la priorité à la gestion des finances, de la trésorerie et du bilan. De plus, la totalité des chefs de la direction canadiens ont indiqué qu’ils envisageaient d’optimiser le fonds de roulement net afin de donner encore plus de chance à la suite des activités de leur entreprise.
Leadership nourri par l’expérience
Alors que l’insécurité à l’échelle mondiale reste élevée, 53 % des chefs de la direction disent ne pas avoir parfaitement confiance dans la capacité de leurs hauts dirigeants à gérer efficacement un éventuel ralentissement économique. Les chefs de la direction canadiens paraissent plus confiants sous ce rapport : ils sont seulement 39 % à faire part d’une telle préoccupation. En revanche, les décisions budgétaires et politiques du gouvernement canadien soulèvent des inquiétudes : à peine 47 % des répondants canadiens approuvent les mesures mises en place par leur gouvernement, la proportion étant de 58 % chez les chefs de la direction dans le monde.
Occasions en matière d’enjeux ESG
Comparativement à leurs pairs à l’échelle mondiale, les entreprises canadiennes se montrent beaucoup plus résolues à mener la lutte contre les changements climatiques et à favoriser le développement durable. En effet, 34 % des répondants canadiens mentionnent ces questions parmi les principaux risques, comparativement à 28 % de leurs pairs à l’échelle mondiale. Ainsi, 48 % des chefs de la direction canadiens envisagent d’investir dans les priorités ESG et de s’y attaquer afin de sortir du ralentissement dans une position plus avantageuse. En fait, 38 % des répondants envisagent de privilégier les questions ESG ou ayant trait à la durabilité au cours des six mois à venir, car ils y voient un aspect essentiel de leurs produits et services et donc une possibilité d’attirer des clients, de remplir les exigences réglementaires et d’améliorer leurs notes en matière d’ESG.
Priorité accordée aux gens
Quand on leur demande d’indiquer les domaines d’investissement essentiels pour que leur entreprise ressorte du ralentissement économique plus forte que ses concurrents, le cinquième (20 %) des chefs de la direction canadiens placent les talents et le bien‑être du personnel en tête de liste. Cette proportion est d’à peine 14 % à l’échelle mondiale. Ainsi, 34 % des chefs de la direction canadiens contre 29 % de leurs pairs à l’échelle mondiale privilégient l’adoption de nouveaux modèles de travail et de nouvelles stratégies en matière de talents en tant que moyens d’attraction et de maintien en poste d’employés dans un contexte de resserrement historique du marché de l’emploi.
Les modalités de travail flexibles s’imposent de plus en plus comme un moyen d’atteindre cet objectif, selon près de 72 % des chefs de la direction canadiens. De plus, alors que d’autres organisations cherchent à réduire leur effectif, 56 % des chefs de la direction canadiens voient dans la situation actuelle une occasion d’attirer de nouveaux talents au sein de leur organisation. Néanmoins, 42 % des leaders canadiens se disent intéressés par une éventuelle restructuration ou réduction de leur effectif et de leurs budgets de formation, ce qui laisse penser que l’économie du pays est caractérisée par une diversité de points de vue et fait ressortir l’importance des plans d’action sectoriels.
Stratégies axées sur le consommateur
En tant qu’économie avancée, le Canada bénéficie d’un secteur des services mieux développé qui accorde à l’expérience client une place prépondérante. Les résultats du sondage montrent que 38 % des chefs de la direction canadiens, contre 27 % de leurs pairs à l’échelle mondiale, considèrent le marketing et l’expérience client comme leurs deux plus grandes priorités au chapitre des investissements pour que leur entreprise arrive à ressortir plus forte du ralentissement économique. Pour concrétiser cet objectif, 36 % des répondants ont prévu des investissements en technologies au cours des six mois à venir, lesquels devraient leur permettre d’optimiser leurs produits et leurs services et donc, de fidéliser les clients.