Car lights on hairpin bends of Splugen Pass at night, canton of Graubunden, Switzerland

Comment un plan de transition climatique peut renforcer votre modèle d’affaires

Les plans de transition climatique aident les entreprises à atteindre des objectifs climatiques ambitieux tout en renforçant leur résilience.


En bref

  • De nombreuses entreprises se sont fixé des objectifs climatiques ambitieux, mais rares sont celles qui disposent de plans détaillés pour les atteindre, et plus rares encore, celles qui entreprennent les transformations nécessaires.
  • Les plans de transition climatique (PTC), qui soutiennent cette transformation, sont des outils essentiels pour orienter la stratégie et renforcer la résilience afin de créer de la valeur.
  • Les entreprises devraient entamer dès maintenant l’élaboration de leur PTC, car le processus exige une planification réfléchie qui mobilisera l’ensemble de l’organisation.

Les changements récents dans le contexte géopolitique pourraient indiquer une diminution de la priorisation et un ralentissement des mesures visant les objectifs liés aux changements climatiques. Le contexte incertain laisse de nombreuses entreprises dans le doute quant au niveau de soutien disponible de la part des gouvernements et à l’accès au financement pour s’attaquer à la décarbonation.

En parallèle, l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée et les températures ont dépassé le seuil de réchauffement climatique de 1,5oC, l’urgence de prendre des mesures en la matière est évidente1. Les effets des changements climatiques sont de plus en plus imprévisibles, ce qui fait de la résilience une priorité pour les entreprises. Selon un sondage mondial d’EY mené auprès de 500 administrateurs d’entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse le milliard de dollars américains2, les deux tiers des administrateurs sont maintenant d’avis que les entreprises ne peuvent être vraiment résilientes que si elles s’attaquent activement à leur développement durable.

Malgré cette reconnaissance, les progrès tangibles demeurent lents, et les mesures concrètes font défaut. Selon l’édition 2024 du Baromètre mondial de la lutte contre les changements climatiques d’EY, moins de la moitié des 1 400 entreprises sondées rapportent avoir un plan de transition3. Face à l’augmentation des risques liés aux changements climatiques, à la demande pour des produits et services plus durables, à la pression pour l’atteinte des cibles de carboneutralité et à l’évolution rapide du contexte politique, les entreprises doivent relever le défi de transformer leur modèle d’exploitation pour réduire les émissions.

Pour soutenir cette transformation, un PTC robuste est essentiel pour réduire le bruit de fond et se concentrer sur ce qui compte : atténuer les risques climatiques de plus en plus graves, favoriser la concertation sur les mesures de lutte contre les changements climatiques au sein de l’entreprise, améliorer la crédibilité auprès des investisseurs et des autres parties prenantes et déterminer les possibilités de création de valeur à long terme. Le PTC d’une entreprise constitue le fondement d’un plan d’affaires stratégique et exhaustif visant à orienter l’entreprise et les parties prenantes de manière résiliente tout au long des changements à court, moyen et long terme à venir.

Silhouette electricity pylon against sunset sky
1

Chapitre 1

Un plan de transition robuste peut protéger l’entreprise contre les risques et dégager de la valeur.

Découvrez comment un plan de transition exhaustif peut protéger votre entreprise et créer de la valeur à court terme comme à long terme.

Un plan de transition décrit comment une entreprise harmonisera ses activités et son modèle d’affaires avec ses engagements de lutte contre les changements climatiques. Il comprend des mesures précises et mesurables et des cibles intermédiaires pour l’atteinte des objectifs de développement durable à long terme, dont la résilience sur les plans matériel et financier. Un PTC exhaustif comprend aussi des considérations de gouvernance, y compris des rôles et responsabilités clés pour chaque fonction afin d’établir un cadre de reddition de comptes. Les travaux publiés par le Transition Plan Taskforce (TPT) au Royaume‑Uni, qui présentent ce qui peut être considéré comme une pratique exemplaire, constituent une excellente ressource. Le Conseil des normes internationales d’information sur la durabilité (International Sustainability Standards Board – ISSB) a pris en charge les documents élaborés par le TPT sur la communication de l’information4  et a maintenant publié son propre document d’orientation : Disclosing information about an entity’s climate‑related transition, including information about transition plans, in accordance with IFRS S2 (PDF).

Bien que dans certains cas la réglementation exige la présentation d’un plan de transition, le processus d’élaboration – la « planification de la transition » – va au‑delà d’un simple exercice de présentation de l’information : il s’agit d’un processus stratégique visant à comprendre comment une entreprise exercera ses activités dans un avenir sobre en carbone et les changements qui sont nécessaires pour y parvenir.

Les entreprises peuvent établir différents niveaux d’objectifs dans leurs efforts pour améliorer leur résilience : 

Niveau 1 – Conformité : la réglementation exige plus de transparence dans la planification de la transition

Le contexte des obligations d’information sur les questions climatiques évolue rapidement, et la réglementation pousse les entreprises à publier leur plan de transition. Ces obligations de présentation d’un plan de transition proviennent notamment de la directive concernant la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD) et de la directive sur le devoir de diligence des entreprises en matière de durabilité (CSDDD) de l’Union européenne ainsi que de règles de compétence établies par les pays adoptant la norme IFRS S2, Informations à fournir en lien avec les changements climatiques, de l’ISSB. En utilisant des définitions communes, ces référentiels d’information favorisent l’uniformité, la reddition de comptes et la comparabilité.

Niveau 2 – Protection de la valeur : La planification de la transition aide les entreprises à mieux gérer les risques et à protéger leurs actifs

La planification de la transition peut aider les entreprises à gérer les risques et à protéger leurs actifs en fournissant un cadre pour déterminer les facteurs, dont : 

  • les risques climatiques; 
  • les mesures d’adaptation et d’atténuation;
  • la stratégie de mise en œuvre;
  • les besoins de mobilisation des parties prenantes tout au long de la chaîne de valeur;
  • les modèles de gouvernance pour assurer la surveillance et la reddition de comptes;
  • la planification financière nécessaire. 

Malgré l’augmentation des risques climatiques et les pertes financières potentielles plus importantes, la plupart des entreprises n’ont pas planifié leur adaptation aux changements climatiques : l’édition 2024 du Baromètre de la lutte contre les changements climatiques d’EY révèle que, si 81 % des entreprises ont évalué les risques liés aux changements climatiques, seulement 19 % ont élaboré des plans d’adaptation5, soulignant de ce fait l’absence de processus robustes et globaux en gestion des risques. 

De plus, les investisseurs reconnaissent la valeur de PTC bien structurés pour faire face aux répercussions financières des risques et des possibilités de transition sur les portefeuilles de placement6. Le plus récent sondage d’EY auprès des investisseurs institutionnels révèle que 55 % d’entre eux estiment que les changements climatiques influenceront de façon profonde ou substantielle leurs stratégies d’investissement à court terme, le nombre d’investisseurs étant de cet avis en Europe et en Amérique du Nord est beaucoup plus élevé7. La présentation proactive d’un plan de transition peut aider les entreprises à démontrer qu’elles respectent les critères décisionnels des investisseurs qui cherchent à atteindre leurs cibles de carboneutralité et à protéger leurs portefeuilles contre d’éventuels ralentissements.

Niveau 3 – Création de valeur : Les plans de transition peuvent aider à dégager de la valeur pour l’entreprise

Au‑delà de la protection de la valeur, un exercice de planification de la transition rigoureux peut également aider les entreprises à repérer les occasions de création de valeur à long terme tout au long de leur chaîne de valeur et à mieux se préparer à une transition vers une économie sobre en carbone. Cet exercice comprend une planification financière à long terme pour garantir la résilience financière et cerner les possibilités d’innovation et de croissance.


« Les plans de transition peuvent favoriser la résilience en mettant l’accent sur l’optimisation des activités, la réduction des coûts et la diversification des produits et services, et ainsi accroître l’attrait pour les investisseurs et les partenariats liés à la chaîne de valeur. »

Shannon Roberts, leader, Climat et décarbonation – EY États‑Unis
Photo de Shannon S. Roberts

Niveau 4 – Contribution à valeur partagée : Les plans de transition contribuent à une transition globale de l’économie

L’objectif ultime d’un plan de transition robuste est de créer une valeur partagée pour la société en réduisant les émissions qui, autrement, accéléreraient les changements climatiques. En s’attaquant aux enjeux interreliés, comme les retombées sur la nature, la sécurité d’emploi et le bien‑être de la collectivité, une entreprise peut contribuer à la valeur systémique pour un large éventail de parties prenantes.

Parmi les exemples de leviers opérationnels de décarbonation, mentionnons le passage à des sources d’énergie à plus faibles émissions de carbone pour alimenter les activités, l’électrification des processus industriels, le recours au captage et au stockage du carbone (CSC), l’optimisation de la logistique et la réduction des déchets pour réduire la consommation d’énergie. Ces leviers peuvent s’appuyer sur l’analyse avancée des données pour améliorer l’efficacité et simplifier la mise en œuvre.

 

Parmi les exemples de transformation d’entreprise figurent la création de nouveaux produits et services adaptés à la transition, le passage de la vente à la location de produits pour améliorer la circularité, le recentrage sur les secteurs d’activité correspondant à une économie sobre en carbone et l’investissement dans l’économie régénérative.

 

Bien que les nouvelles normes, comme IFRS S2 de l’ISSB et CSRD ou CSDDD en Europe, réservent l’expression « plan de transition » aux efforts d’atténuation des changements climatiques et utilisent d’autres expressions pour traiter de l’adaptation aux changements climatiques, elles soulignent la nécessité que le plan de transition tienne compte des changements climatiques physiques, abordant ainsi la résilience face aux changements climatiques en général.

High angle view of light trails on road against sky at night,Algeria
2

Chapitre 2

Cinq conseils pour accélérer votre planification de la transition

Ces mesures peuvent aider votre entreprise à se mettre sur la bonne voie pour améliorer le processus de planification de la transition.

Il peut être difficile de savoir par où commencer pour élaborer un PTC. Voici cinq recommandations qui peuvent vous aider à partir du bon pied :

Commencez, puis répétez

Les plans de transition offrent une « rampe de lancement » pour la planification globale en matière de développement durable. Une bonne planification de la transition nécessite une agilité qui permet de jongler continuellement avec les objectifs globaux, la méthodologie rigoureuse, l’analyse détaillée et la mise en œuvre sur le terrain.

Une approche itérative et par étapes pourrait faciliter le processus de planification analytique et fournir de l’information sur ce qui fonctionne le mieux pour votre entreprise. Le plan peut évoluer au fil du temps : la nature dynamique des enjeux de la durabilité signifie qu’il ne doit pas être statique. Il doit régulièrement être éclairé par différents scénarios et être soumis à des simulations de crise afin de demeurer pertinent8.

Mobilisez l’ensemble de votre entreprise

L’ampleur et la profondeur de la planification de la transition nécessitent l’adhésion de tous les décideurs de l’entreprise. Si la responsabilité de l’établissement des objectifs climatiques et de la gestion des risques climatiques échoit traditionnellement au chef du développement durable (ou au coordonnateur du développement durable dans certains cas), l’établissement d’un plan de transition crédible et exhaustif faisant partie intégrante de la stratégie d’affaires globale d’une entreprise devrait être le fruit d’une collaboration avec les chef des finances, chef de la gestion des risques, chef de la direction et leaders des principales unités fonctionnelles ainsi qu’avec votre conseil d’administration, bien entendu.

Puisque ces parties prenantes gèrent les risques, affectent les capitaux, mobilisent les investisseurs et recherchent l’efficacité opérationnelle, il est essentiel d’apprendre leur langage et de savoir présenter clairement les avantages de la transition et du processus de planification pour obtenir leur adhésion et assurer la viabilité à long terme du plan. Les parties prenantes externes chercheront à confirmer l’adéquation des objectifs climatiques avec le plan d’investissement de l’entreprise.

Portrait of Christophe Lumsden

« L’alignement stratégique peut être obtenu en plaçant la fonction de développement durable sous la responsabilité du chef des finances ou en intégrant le développement durable dans chaque rôle au sein des différentes unités fonctionnelles. »

Christophe Lumsden, leader mondial, Changements climatiques et décarbonation – EY

Les conseils d’administration jouent également un rôle crucial : selon l’étude d’EY sur la valeur durable, 41 % des entreprises souhaitent une amélioration importante de la collaboration entre la haute direction et les conseils d’administration afin de mettre en œuvre efficacement leur stratégie climatique9.

De façon descendante, les conseils d’administration doivent s’efforcer d’intégrer le plan de transition à leur orientation stratégique globale afin que les objectifs climatiques soient alignés sur la vision et la stratégie d’affaires à long terme de l’entreprise. Les conseils d’administration doivent aussi superviser l’affectation des ressources et surveiller les progrès vers l’atteinte des objectifs climatiques. Votre conseil d’administration doit reconnaître que la planification de la transition touche tous ses comités – dont le comité de gouvernance et de nomination (reddition de comptes en matière de développement durable), le comité de rémunération (mesures incitatives), le comité d’audit (présentation de l’information) et le comité de gestion des risques (atténuation des risques liés aux changements climatiques) –, et établir délibérément des liens entre eux.

De façon ascendante, les unités fonctionnelles doivent s’approprier leurs sections respectives du plan de transition, la détermination des leviers de transition et le travail requis avec la direction pour prioriser et mettre en œuvre les activités. Les équipes de développement durable et les chefs du développement durable doivent agir comme intendants du processus de transition, favorisant la mobilisation et la collaboration au sein de l’entreprise.

Collaborez avec les partenaires de votre chaîne de valeur

Une planification de la transition efficace peut exiger des niveaux sans précédent de collaboration et de réflexion sur la chaîne de valeur du secteur et des autres secteurs. Il est devenu frappant au cours des dernières années que la capacité d’une entreprise à être efficace dépend grandement de la fiabilité et de l’intégrité de sa chaîne d’approvisionnement. Par conséquent, il faut collaborer avec les partenaires de la chaîne de valeur de votre entreprise pour progresser dans votre plan de transition et trouver des occasions de mobilisation dans le secteur pour accélérer votre propre transition et celle de l’écosystème d’affaires en général.


« En regardant au‑delà de leurs écosystèmes de fournisseurs et de partenaires immédiats, les entreprises peuvent créer de la valeur en recourant à des moyens souvent exceptionnels, de sorte que de nombreuses parties prenantes puissent en bénéficier, des investisseurs au consommateur final. »

Matthew Bell, leader mondial, Services en changements climatiques et développement durable, EY
Photo de Matthew Bell

Il y a déjà de la collaboration dans certaines régions et certains secteurs. Par exemple, le rapport A Net Zero Transition Plan for the UK Food System10 présente un plan de transition à l’échelle sectorielle qui aborde les interdépendances afin de fournir une voie d’accès de haut niveau pour la réduction des émissions et un aperçu des mesures de décarbonation réalisables sur le plan technologique pour le système alimentaire du Royaume‑Uni.

Mentionnons aussi la collaboration entre les administrations portuaires au Canada pour la création de corridors verts, l’adoption de carburants de remplacement et l’électrification de leurs infrastructures en vue de réduire les émissions et d’améliorer l’efficacité opérationnelle.

Les entreprises du secteur de l’énergie et des services publics joueront un rôle stratégique dans la transition vers une économie sobre en carbone en déployant des efforts pour décarboner le réseau et offrir des options d’approvisionnement en énergie propre, comme des contrats d’achat d’énergie ou des crédits d’énergie renouvelable.

Commencez par le climat, mais intégrez la nature

Alors que le monde fait face à la double crise des changements climatiques et de l’effondrement de la biodiversité, on reconnaît de plus en plus que ces questions ne peuvent être traitées isolément. Une approche cloisonnée en matière de changements climatiques fait place à des stratégies plus globales qui tiennent compte des interdépendances entre le climat, la nature et d’autres facteurs environnementaux. Pensez à la façon dont votre entreprise influe sur la biodiversité et à la façon dont votre plan de transition pourrait être perturbé par la perte de biodiversité, comme la déforestation qui détruit les puits de carbone naturels. Puis, à l’inverse, pensez à la façon dont vos efforts de transition pourraient améliorer la résilience face aux dangers physiques liés aux changements climatiques grâce à des solutions fondées sur la nature. Par exemple, il existe une myriade de pratiques agricoles régénératives au niveau de la ferme pouvant avoir une incidence sur trois plans : la séquestration d’une plus grande quantité de carbone dans le sol, l’augmentation de la résilience en cas d’inondation ou de sécheresse ainsi que la contribution à la santé des sols et à la protection de la biodiversité locale, comme la culture en bandes, le sylvopastoralisme, la protection ou la création de zones humides adjacentes, qui transforme des terres agricoles à faible rendement en aires de conservation. Pour les entreprises agroalimentaires, il s’agit également d’une occasion d’interagir avec des agriculteurs et des fournisseurs pour promouvoir une transition intégrée de la lutte contre les changements climatiques et de la protection de la biodiversité dans l’ensemble du système alimentaire.

Gardez le cap

Les organisations complexes et matricielles sont constamment confrontées à des priorités concurrentes, et la planification de la transition peut facilement être reléguée au second plan. Les entreprises doivent aller au‑delà des revirements politiques à court terme pour s’adapter aux répercussions inévitables des changements climatiques et déployer tous les efforts possibles pour en atténuer les effets qui s’accentuent. Permettre le rejet de la lutte contre les changements climatiques constitue un risque pour l’entreprise. Utilisez la planification de la transition comme un mécanisme efficace pour faire le lien entre les objectifs ambitieux et les mesures concrètes, et favoriser la reddition de comptes.

Dans le processus de planification de la transition, certaines entreprises pourraient avoir de la difficulté à relever les défis liés à la transformation de leurs principales activités et à saisir les occasions. Des processus de gouvernance bien ancrés et une saine affectation des ressources financières, y compris l’analyse du rapport coût‑avantage des mesures, la détermination des investissements nécessaires et des stratégies de financement, sont essentiels à la réussite d’un plan de transition et à une transition organisationnelle efficace. De plus, les entreprises pourraient avoir besoin d’indications sur la façon dont elles peuvent surveiller et évaluer l’efficacité de leur plan de transition au fil du temps.

Le renforcement de la résilience face aux changements climatiques est à la fois un défi monumental et un domaine riche en occasions pour de nombreuses entreprises. La planification de la transition au cœur des préoccupations et la priorité de l’entreprise afin de soutenir la résilience, de protéger la valeur et de dégager des possibilités pour la création de valeur à long terme. Le plan de transition d’une entreprise se veut stratégique, ambitieux et réalisable afin de garder la motivation pour progresser dans sa réalisation. 


Résumé

L’article souligne la nécessité de plans de transition climatique (PTC) pour les entreprises qui cherchent à atteindre des objectifs climatiques ambitieux. Bien que de nombreuses organisations reconnaissent l’urgence de la lutte contre les changements climatiques, des études montrent que seulement 44 % d’entre elles ont publié une stratégie de transition. Pour être efficaces, les PTC exigent une collaboration interfonctionnelle, la gestion des risques et la promotion de l’innovation pour garantir la résilience. En harmonisant les modèles d’affaires avec une économie sobre en carbone, non seulement les PTC protègent‑ils les actifs, mais ils génèrent également de la valeur à long terme, contribuant ainsi à l’atteinte d’objectifs sociétaux plus généraux, dont la réduction des émissions. Essentiellement, un PTC exhaustif est essentiel à la transformation stratégique dans le contexte des changements climatiques.

Personnes ayant contribué au présent article : Tripp Borstel, associé délégué, Services en développement durable, Ernst & Young LLP (EY États‑Unis); Sarah Harvey, chef d’équipe senior, Services en changements climatiques et développement durable, EY États‑Unis; Maï Fiscus, chef d’équipe, Services en changements climatiques et développement durable, Ernst & Young s.r.l./S.E.N.C.R.L. (EY Canada); Micha Urban, conseillère senior, Services en changements climatiques et développement durable, EY États‑Unis; Ian Behling, chef d’équipe senior, Services en changements climatiques et développement durable, EY Canada; et Ben Pullan, chef d’équipe, Services en changements climatiques et développement durable, EY Canada.

À propos de cet article

Contributeurs