EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume‑Uni, ne fournit aucun service aux clients.
Comment EY peut vous aider
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Soutenir les organisations en lien avec les risques physiques et de transition associés aux changements climatiques et les aider avec les changements sur le marché et les modifications réglementaires.
Pour en savoir plus.
L’édition de cette année du Baromètre fait ressortir le fait que les entreprises n’ont réalisé que des progrès limités quant à la présentation dans leurs états financiers des répercussions des changements climatiques sur leur situation financière. Seulement 36 % des entreprises sondées ont procédé de la sorte, s’agissant toutefois d’une nouvelle augmentation par rapport au résultat de l’année précédente (33 %).
Le manque de progrès à cet égard est un motif suffisant pour s’alarmer. L’analyse effectuée aux fins du Baromètre révèle que, si les mesures de lutte contre les changements climatiques ne vont pas en s’intensifiant, le PIB moyen des 51 pays visés par l’évaluation devrait diminuer de 35 % d’ici à 2100.
Dans les Amériques, 17 % seulement des entreprises signalent que les risques climatiques pourraient entraîner des répercussions financières considérables sur leurs activités. Et cela, bien que les États‑Unis et le Canada figurent parmi les économies qui font face au niveau de risque le plus élevé quant aux répercussions des changements climatiques sur le PIB. À titre d’exemple patent, rappelons qu’en 2021 une tempête hivernale a déferlé sur le Texas, y infligeant des dommages généralisés qui ont eu pour effet de perturber l’approvisionnement en électricité et en eau. Les coûts associés à cet événement sont estimés à quelque 195 G$ US. La même année, en Californie, les feux de forêt ont occasionné des dommages dont le montant s’élève à quelque 10 G$ US. Malgré ces événements, en raison d’horizons temporels différents, de nombreuses entreprises sont encore réticentes à établir une corrélation entre les risques climatiques et les répercussions financières susceptibles d’en découler. Généralement, les entreprises se dotent d’un plan financier s’échelonnant sur un horizon allant de trois à cinq ans, tandis que les risques climatiques peuvent mettre beaucoup plus de temps à se manifester. Des entreprises s’appuient sur des analyses de scénarios inadéquates qui compromettent l’efficacité de leur processus d’identification des risques, ce qui peut poser un autre problème.
Quelle que soit la raison, les entreprises ne peuvent pas se permettre d’ignorer les répercussions financières que les risques climatiques pourraient avoir sur leurs activités à moyen ou long terme. Elles peuvent s’appuyer sur leur plan de transition pour expliquer la mesure dans laquelle le virage vers une économie à zéro émission nette est susceptible d’avoir une incidence sur leur modèle opérationnel.