Notre filière énergétique se redéfinit rapidement, mais de manière différente dans chaque marché. Trois accélérateurs peuvent accélérer le changement. 


En bref

  • Le moment est venu de repenser la transition énergétique, car celle‑ci s’opère dorénavant dans de nombreuses régions du monde.
  • Selon la modélisation d’EY, le rythme du changement s’accélère, mais, pour maintenir cet élan, il faudra se concentrer sur trois domaines.
  • Les entreprises du secteur Énergie et ressources qui font les bons choix stratégiques au bon moment peuvent accélérer le rythme du changement et obtenir un avantage concurrentiel. 

Notre filière énergétique s’est déjà transformée par le passé, mais jamais de cette manière ni si rapidement. Le nouveau rapport d’EY, If every energy transition is different, which course will accelerate yours? (en format PDF), et les éléments probants issus du modèle d’accélération de la transition dans le secteur Énergie et ressources d’EY révèlent que le rythme de la transition à l’énergie renouvelable est beaucoup plus rapide que prévu. Bien que la vitesse à laquelle le changement s’opère ne suffit pas à contenir le réchauffement planétaire en deçà de la cible de 1,5 degré Celsius, nous sommes d’avis que nous pouvons faire preuve d’optimisme, dans la mesure où nous pouvons saisir cet élan et accélérer.

Pour ce faire, il faudra repenser la transition énergétique. La trajectoire mondiale vers un nouvel avenir énergétique ne sera pas linéaire ni singulière. Notre modélisation des tendances mondiales, des percées technologiques et de l’engagement des consommateurs illustre la complexité et la diversité des changements qui auront lieu. Il n’y a pas qu’une seule transition énergétique, mais bien plusieurs qui s’opèrent à des rythmes et selon des modes différents dans le monde.

Rapport sur l’accélération de la transition dans le secteur Énergie et ressources

Les conditions sont réunies pour l’accélération de la transition énergétique. Découvrez les principales répercussions stratégiques pour votre organisation.

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De multiples transitions énergétiques s’opéreront partout dans le monde

En période de changement sociétal ou d’avancées technologiques, le progrès est rarement linéaire. Le changement suit plutôt une courbe en S, propulsé par sa propre incidence positive. La technologie s’améliore et se rapproche des trois points de basculement de l’économie, soit la diminution des coûts, l’augmentation de la capacité et l’engagement des consommateurs. Les véhicules électriques (VE) en sont un bon exemple. La rapidité à laquelle ils sont adoptés dépasse les prédictions, les ventes de VE étant en voie de dépasser celles de tous les autres véhicules d’ici 2030.

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La filière énergétique progresse à une vitesse exponentielle, la technologie évoluant et étant adoptée plus rapidement que prévu. L’innovation permet de décarboner même les secteurs dans lesquels la transformation était par le passé considérée comme trop difficile à réaliser, comme la production d’acier. 

 

Bien qu’il s’accélère partout, le changement n’est pas uniforme. Quatre leviers modifient notre filière énergétique : les avancées technologiques, l’offre de produits de base, l’engagement des consommateurs et les politiques gouvernementales. Notre modélisation de ces leviers révèle que la nature et la vitesse de la transition énergétique différeront grandement en fonction du marché.

 

Dans le monde, les gouvernements font des compromis sur le plan des priorités économiques, des ambitions géopolitiques et des cibles environnementales, en fonction de la disponibilité des ressources (produits de base, capitaux et capacités). Ces compromis dictent les décisions stratégiques qui envoient des signaux au marché et aux consommateurs et, ultimement, déterminent les progrès qui seront réalisés.

 

Notamment, certaines économies, dont le Royaume‑Uni, l’Europe et les États‑Unis, disposent des politiques, des ressources, des capitaux et de l’infrastructure nécessaires pour accélérer la transition. Mais en Asie et en Afrique, de nombreux gouvernements accordent la priorité à la croissance économique et à l’accès à une énergie à faible coût. Au Moyen‑Orient, le pétrole domine toujours, mais certains pays, dont l’Arabie saoudite, ont comme objectif de devenir des superpuissances mondiales en matière d’énergie propre. Même au sein de ces régions, ou dans un seul pays, le constat peut être totalement différent. La Chine se classe au premier rang au chapitre de la production d’énergie éolienne, la plus grande éolienne du monde ayant été mise en service au large des côtes de la province de Fujian à la fin juin, mais elle consomme toujours plus de charbon que tous les pays du monde combinés.

 

Nous amorçons une ère de disruption

Nous amorçons une ère de disruption au moment où la transition énergétique s’accélère dans de multiples régions du monde. Une nouvelle filière énergétique fait déjà son apparition, mais notre modélisation révèle que les changements les plus importants auront lieu après 2030. D’ici là, l’électricité produite par des centrales solaires et éoliennes alimentera presque tout (certaines industries, comme l’aviation et l’expédition transocéanique, continueront de dépendre des hydrocarbures, du moins si elles s’appuient sur les technologies actuelles). Les énergies renouvelables rapprocheront l’offre de la demande, créant une filière énergétique hautement localisée, qui offrira plus de possibilités aux collectivités (et posera plus de défis pour les entreprises du secteur Énergie et services publics). Le pétrole et le gaz feront partie de la composition énergétique, mais ils seront beaucoup plus écologiques, grâce à l’adoption de combustibles synthétiques et de remplacement. Les consommateurs, tant industriels que résidentiels, seront les principaux moteurs du changement à mesure qu’ils adopteront davantage de technologies énergétiques et qu’ils deviendront des orchestrateurs actifs d’un réseau électrique flexible et intelligent. 

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Augmentation de la demande énergétique
mondiale finale d’ici 2050

Les incidences du changement laissent présager un avenir plus durable et plus résilient dans lequel plus de gens ont accès à une énergie plus propre et moins chère, mais rien de tout cela n’est garanti. La réalité, c’est que le changement s’accélère, mais pourrait facilement être stoppé par la complexité même du défi à venir. Ce que nous avons réussi à développer jusqu’ici en matière d’énergies renouvelables a été relativement simple par rapport à ce qui nous attend. Il est beaucoup plus difficile de décarboner un secteur industriel alimenté en grande partie par les hydrocarbures, et notre capacité de relever ce défi déterminera la réussite ultime de la transition du monde à l’énergie propre. Il est possible de réaliser plus rapidement des progrès dans les trois domaines clés, grâce à des solutions novatrices qui permettent aux sociétés du secteur des ressources de collaborer à l’échelle d’un écosystème large de partenaires, dont nous tous. 

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Accélérateur no 1

Favoriser l’abandon des énergies traditionnelles et le virage vers les nouvelles sources d’énergie

Il est possible d’atteindre les cibles de décarbonation plus rapidement grâce à des politiques ciblées et à l’innovation technologique.

Le secteur mondial de l’énergie produira essentiellement de l’énergie verte d’ici 2038, laquelle comptera pour 62 % de la composition énergétique d’ici 2050. De nombreux marchés, notamment en Asie méridionale, en Océanie et aux États‑Unis, seront alimentés par l’énergie solaire en plein essor, alors que d’autres, particulièrement ceux de l’Europe, dépendront davantage de l’énergie éolienne. La consommation de combustibles fossiles plafonnera d’ici la fin de la décennie, mais l’abandon des hydrocarbures se fera plus lentement, selon les marchés, et coûtera plus cher que prévu. Cet enjeu a été, selon nous, considérablement sous‑estimé. Même en mettant en œuvre les projets les plus ambitieux de développement d’énergie renouvelable, les cibles de décarbonation demeureront hors d’atteinte, sauf si nous accélérons simultanément et vigoureusement la mise hors service des anciens actifs énergétiques.

 

Pour ce faire, il faudra adopter des politiques qui poussent les marchés dans la bonne direction, et qui feront en sorte que le coût de l’énergie produite à partir d’hydrocarbures augmente plus rapidement et que les investisseurs sont davantage attirés par les énergies renouvelables. Les investissements dans l’énergie propre génèrent des rendements d’environ 6 %, contre environ le double pour les investissements dans le secteur pétrolier et gazier en amont. La tarification intelligente du carbone, les subventions et les incitatifs peuvent inverser cette tendance et accélérer la transition à de nouvelles sources d’énergie. Des politiques, comme la loi américaine intitulée Inflation Reduction Act (IRA), le pacte vert pour l’Europe et le plan REPowerEU, font augmenter le coût des émissions, tout en favorisant la collaboration et les investissements dans les technologies d’énergie propre. Selon le Forum économique mondial, depuis l’adoption de l’IRA il y a un an, le secteur américain de l’énergie propre a attiré l’équivalent de huit ans d’investissements. La nouvelle cible de l’Europe d’au moins 42,5 % de sources d’énergie renouvelable d’ici 2030 devrait se traduire par l’ajout de 69 GW de projets solaires et éoliens en 2023, une hausse de 17 % par rapport à 2022. Les ajouts de capacité renouvelable à l’échelle mondiale devraient dépasser la barre des 440 GW en 2023, la plus forte hausse jamais enregistrée.

 

Comme le pétrole et le gaz continueront de faire partie de la composition énergétique pendant un certain temps, les incitatifs visant les technologies favoriseront également la transition énergétique. Il existe de nombreuses possibilités pour les entreprises du secteur du pétrole et du gaz qui prendront les devants et élaboreront, peaufineront et adapteront diverses solutions, y compris le captage, l’utilisation et le stockage du carbone, les hydrocarbures biologiques et synthétiques et les molécules de remplacement, comme l’hydrogène et l’ammoniac. Des progrès pourraient être réalisés plus rapidement grâce à la collaboration à l’échelle de la chaîne de valeur. Par exemple, Porthos, le plus important projet de captage, d’utilisation et de stockage du carbone d’Europe, permettra de transporter le CO2 produit par Shell, ExxonMobil, Air Liquide et Air Products du port de Rotterdam à des champs gaziers vides sous la mer du Nord. Une fois qu’il sera opérationnel, en 2026, le projet devrait permettre de réduire de 2 % par année les émissions de carbone des Pays‑Bas pendant 15 ans, et de réduire de 10 % chaque année les émissions du port de Rotterdam.

 

Selon nos prévisions, avec une réglementation appropriée, les investissements dans les molécules vertes pourraient générer des rendements plus élevés que ceux dans les molécules grises d’ici le début des années 2040. Le défi, pour les entreprises pétrolières et gazières, sera de trouver un équilibre entre la nécessité d’investir dans les nouvelles technologies et celle de prolonger la durée de vie de leurs actifs essentiels. Chaque entreprise devra faire ses propres choix stratégiques et y adhérer. Le rapport d’EY contient certaines mesures opportunes que les entreprises pétrolières et gazières peuvent prendre.

Évolution du portefeuille de combustibles pétroliers et gaziers (à titre d’illustration)

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Source : Analyse d’EY des données du modèle d’accélération de la transition dans le secteur Énergie et ressources et des stratégies des principales sociétés du secteur du pétrole et du gaz.


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Accélérateur no 2

Progresser plus rapidement grâce à une chaîne d’approvisionnement plus robuste

En comblant les lacunes en matière de métaux et minéraux critiques, il est possible d’accélérer l’offre de nouvelle énergie.

La transition énergétique n’aura tout simplement pas lieu sans l’aide du secteur des mines. Pour bâtir des actifs et des infrastructures énergétiques, il faudra des quantités importantes de minéraux et de métaux, notamment du cuivre, du lithium, du nickel et du minerai de fer. Mais il faut s’attendre à un énorme déficit, en raison des contraintes grandissantes liées à la commercialisation des produits de base provenant des mines. Le nationalisme en matière de ressources et les tensions géopolitiques menacent de perturber l’offre, d’entraîner une augmentation des coûts et d’accroître la volatilité du marché. La Chine est un chef de file du traitement de tous les minéraux critiques. L’insuffisance de capitaux constitue également un défi. Les investissements dans l’exploration et la mise en valeur de mines devraient atteindre environ 200 G$ US d’ici 2030, soit la moitié des investissements qui, selon nous, seront nécessaires. 

Hausse de la demande de produits de base, de 2022 à 2050

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Remarque : Le lithium est un li‑métal.
Source : S&P Global, Argus, IEA (NZE), Credit Suisse, European Aluminium, Morgan Stanley, Joint Resource Centre de l’UE


Les sociétés minières auront besoin d’une importante entrée de capitaux et de nouveaux talents possédant diverses compétences et devront adopter une approche complexe d’établissement des relations avec les gouvernements et les collectivités. La confiance est la clé et la base de toutes les possibilités. Le rôle des sociétés minières dans notre filière d’énergie propre a constamment été sous‑évalué. Les sociétés minières qui se concentrent sur des initiatives environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) peuvent démontrer leur valeur aux collectivités, aux gouvernements et aux investisseurs, obtenir des capitaux, des talents et l’acceptabilité sociale et faire approuver leurs projets plus rapidement. La demande des clients pour des chaînes d’approvisionnement plus durables profite déjà aux sociétés minières qui ont investi dans la décarbonation de leurs activités et dans des solutions, comme la chaîne de blocs, qui font le suivi des émissions des mines aux marchés et plus.

Le renforcement de la chaîne d’approvisionnement passe par l’adoption d’une approche davantage stratégique en matière de planification de portefeuille. Les sociétés minières peuvent évaluer l’éventail des avenirs possibles pour répondre à la demande future et réduire ainsi le risque lié aux investissements. Mais elles ne peuvent pas résoudre seules ce problème. Certaines sociétés minières collaborent avec des universités et des entreprises technologiques pour développer une technologie d’extraction des minéraux à partir des déchets. Rio Tinto et ses partenaires utilisent des bactéries pour lixivier le cuivre présent dans les stériles des mines nord‑américaines à des concentrations bien plus basses que celles qui sont en général viables. D’autres sociétés s’associent à des fabricants d’automobiles et de batteries pour consolider l’offre, réduire le risque et les coûts et tirer parti des incitatifs gouvernementaux. Chaque société du secteur des mines et métaux devra choisir sa propre voie en fonction de son marché et des produits de base, mais, selon le rapport d’EY,  certaines mesures opportunes doivent être prises dès maintenant.

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Accélérateur no 3

Renforcer la confiance en répondant à la demande des consommateurs

La redéfinition des relations avec les consommateurs peut favoriser l’adoption de nouvelles solutions énergétiques et la construction d’un réseau flexible.

Dans chaque marché, la transition énergétique ne sera couronnée de succès que si les consommateurs, tant résidentiels qu’industriels, prennent les devants. Mais on ne peut s’attendre à ce que les consommateurs et les entreprises modifient leur comportement au seul motif de la durabilité. L’énergie propre doit être moins chère et véritablement meilleure.

 

Ainsi, les entreprises du secteur Énergie et services publics auront la possibilité d’offrir une valeur ajoutée aux consommateurs et d’accélérer leur propre croissance et se rapprocher de leur cible de décarbonation. Pour ce faire, elles devront revoir de fond en comble les anciennes règles en matière d’engagement des consommateurs. Dans un écosystème énergétique hautement localisé et presque entièrement électrifié, les consommateurs produiront, utiliseront et négocieront l’énergie différemment. Les consommateurs industriels ne veulent plus simplement acheter de l’électricité auprès des sociétés énergétiques, ils veulent s’associer à elles. Par exemple, dans le port d’Anvers‑Bruges, en Belgique, des sociétés énergétiques, des acteurs de l’industrie et des parties prenantes publiques ont créé une plaque tournante pour l’importation, la production et la distribution d’hydrogène vert. L’Australie envisage de réaliser un projet similaire en créant sa propre plaque tournante d’exportation d’hydrogène dans le port Bonython, en Australie‑Méridionale, dans le cadre duquel les sociétés énergétiques travailleront en partenariat avec un vaste éventail d’organisations des secteurs public et privé. Ces partenariats peuvent aider les sociétés énergétiques à peaufiner leur proposition de valeur à l’intention des consommateurs industriels qui, d’ici 2050, représenteront plus de la moitié (55 %) de la demande totale d’énergie totale, selon notre modélisation.

 

Les consommateurs résidentiels participent également davantage à l’expérience énergétique, et ce phénomène ira en augmentant, compte tenu de l’adoption généralisée de nouvelles solutions énergétiques, comme les VE et les thermopompes. Selon une étude d’EY, les consommateurs dans divers marchés, bien que leurs priorités divergent, ont tous des attentes élevées à l’égard d’options énergétiques personnalisées et pratiques qui s’harmonisent à leurs valeurs. Les entreprises du secteur Énergie et services publics qui mettent les consommateurs au cœur de leurs activités peuvent repérer ces motivations et élaborer des produits et services attrayants en collaboration avec des entreprises de secteurs connexes.

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La compréhension de ce qui motive les divers groupes de consommateurs peut également aider à modifier les comportements, un élément souvent ignoré, mais très important pour la création d’un réseau électrique plus flexible. Pour y parvenir, il faudra plus que des investissements dans les nouvelles technologies. Pour équilibrer un réseau local et éviter les pannes, il faudra inciter les consommateurs à déplacer la demande et à stimuler l’offre afin de mieux gérer la charge.

Les multiples transitions énergétiques se répercuteront peut‑être davantage sur les entreprises du secteur Énergie et services publics que sur celles d’autres secteurs. Diverses entreprises devront élaborer des stratégies considérablement différentes, dont le succès dépendra de leur capacité à faire les bons choix au bon moment. Le rapport d’EY contient certaines mesures opportunes que les entreprises du secteur Énergie et services publics peuvent prendre pour trouver leur propre voie.

Des mesures immédiates pour maintenir l’élan

La mise en place d’une nouvelle filière énergétique progresse rapidement, mais, pour maintenir cet élan, il faudra penser différemment. Dans le monde, les transitions énergétiques s’opèrent de différentes façons. Cependant, leur complexité inhérente ne devrait pas retarder la prise de mesures. Il est beaucoup plus risqué de ne rien faire que d’aller de l’avant. Des mesures peuvent être prises dans trois domaines clés, principalement par les entreprises du secteur Énergie et ressources, mais en collaboration avec le gouvernement, d’autres secteurs et nous tous, afin d’accélérer la transition vers une filière énergétique plus propre, plus résiliente et plus durable.

Résumé

De multiples transitions énergétiques redéfinissent les filières énergétiques mondiales, mais à des rythmes et selon des modes différents. Selon la modélisation d’EY, le changement devrait s’accélérer au cours de la prochaine décennie et par la suite, mais seulement si les organisations profitent de cet élan dès maintenant. Les sociétés du secteur Énergie et ressources peuvent devenir des chefs de file de la transformation en prenant l’une de ces mesures : favoriser l’abandon des énergies traditionnelles et le virage vers les énergies renouvelables, renforcer la chaîne d’approvisionnement en minéraux et métaux pour répondre à la demande, et habiliter les consommateurs à jouer un rôle plus important. Les organisations qui s’engagent à prendre les bonnes mesures dès maintenant peuvent accélérer leur parcours vers un avenir décarboné et saisir d’importantes possibilités commerciales. 

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