Le secteur immobilier canadien doit composer avec la volatilité des taux d’intérêt, la réduction de l’utilisation des espaces de bureaux, la réduction des portefeuilles et de nouvelles méthodes de travail. Cela s’ajoute à une révolution technologique sans précédent, notamment les bâtiments intelligents, les technologies propres, les jumeaux numériques, l’IA générative, l’apprentissage machine et plus encore.
En même temps, à 379,7 billions de dollars, la valeur mondiale de l’immobilier est plus importante que celle du marché des actions mondiales et du marché obligataire combinés. L’incidence du passage à la durabilité et des risques physiques sur la valeur des actifs, le financement, l’assurance et la liquidité ne feront qu’augmenter.
Une étude d’EY révèle qu’à l’heure actuelle, 70 % des administrateurs estiment que les processus des entreprises ne sont pas très résilients. De plus, les enjeux ESG sont au cœur des priorités des conseils d’administration et des dirigeants des sociétés immobilières.
Alors que nous vivons une ère de changements sans précédent, les sociétés immobilières doivent adopter des pratiques de résilience pour survivre et prospérer. La résilience ne se limite pas à la planification des risques; elle suppose l’évolution de la stratégie financière, des modèles d’entreprise et de la culture organisationnelle, le maintien du rythme de l’évolution du numérique et l’intégration de la durabilité dans la prise de décisions.
Dans le cadre du sondage Définir la résilience dans le secteur de l’immobilier au Canada, nous avons exploré les perspectives à moyen et à long terme des hauts dirigeants des principales organisations immobilières du Canada en matière de résilience dans quatre domaines fondamentaux :
- Actifs physiques et durabilité
- Technologies et numérique au service de l’audit
- Les finances
- Main‑d’œuvre