Résumé
Rester à l’avant‑garde des tendances et des disruptions demande de la résilience. Les organisations, les marques et les détaillants du secteur des produits de consommation peuvent aborder la complexité de façon proactive, en augmentant leur résilience dès aujourd’hui. À cet effet, il importe de suivre les étapes clés et d’adopter une stratégie intégrée afin de renforcer sa résilience non seulement à court terme, mais d’en faire une façon de travailler et d’innover à long terme.
Chez EY, nous recommandons aux marques et détaillants du secteur des produits de consommation d’accomplir les quatre étapes clés qui suivent pour stimuler le renforcement de leur résilience :
1. Définir ce qu’est la résilience pour votre organisation aujourd’hui.
Mener un sondage pour obtenir une vision nette du niveau de maturité de la résilience de votre organisation. Il n’est pas toujours facile d’apprécier les incidences directes et indirectes des mesures et activités d’une entreprise ou encore de comprendre les changements et tendances à venir dans le monde au sens plus large. Les leaders qui obtiennent des informations plus rapidement et de façon interfonctionnelle peuvent évaluer les mesures et domaines d’amélioration continue potentiels dans l’entreprise plus rapidement et de manière proactive.
Les tableaux de bord d’EY fournissent aux chefs d’entreprise des données connectées et des informations interfonctionnelles personnalisées. Les renseignements et les tendances ainsi présentés sont susceptibles d’avoir une incidence sur un secteur d’activité donné. Ainsi, les chefs d’entreprise peuvent consacrer plus de temps à la préparation de leur plan d’action en vue des changements à venir, aux nouvelles occasions à saisir et au renforcement fondamental de leurs opérations.
Questions à se poser à ce stade :
- Avons‑nous une approche de gestion des risques de base?
- Quels sont les maillons faibles du processus?
2. Recenser les déterminants majeurs de la stratégie d’entreprise.
Animer un atelier avec l’équipe de direction afin d’y analyser les déterminants majeurs des activités et de la stratégie de l’entreprise ainsi que les facteurs relevant des écosystèmes externes et internes. Vous pourrez ensuite examiner les résultats du sondage à la lumière de ces informations et définir un échéancier clair en matière de résilience qui guidera l’avancement des travaux.
Questions à se poser à ce stade :
- Avons‑nous mis en place un processus centralisé en matière de mesures clés de nos activités?
- Mesurons‑nous systématiquement l’incidence des améliorations des processus sur notre rendement?
3. Formuler les préoccupations liées au principal domaine mis en jeu par le renforcement de la résilience.
Il peut s’agir, par exemple, des finances, de l’organisation, des talents, de la commercialisation, de la marque, des activités d’exploitation, de la logistique, de la chaîne d’approvisionnement ou des TI.
Questions à se poser à ce stade :
- Comment créer un cadre d’analyse des causes profondes?
- Quels autres défis se profilent à l’horizon et comment en faire le suivi à terme?
4. Créer une feuille de route des initiatives en matière de résilience.
Les efforts intégrés et le partage de la responsabilité des quatre aspects de la résilience exigent une feuille de route claire qui guide les parties prenantes et appuie la collaboration entre les intervenants. Une telle feuille de route fait converger les efforts et aide les intervenants à être au diapason en matière de recherche de résilience d’entreprise.
Questions à se poser à ce stade :
- Quelles sont nos priorités pour chaque aspect essentiel et quels en seront les responsables?
- Quelle sera notre approche pour consigner, mesurer et présenter l’avancement en vue des prochaines étapes de notre plan d’action afin d’étendre la résilience de l’entreprise à l’ensemble de ses unités et équipes?
Une fois ces fondements posés, l’entreprise a tout intérêt à se tenir informée en restant à l’affût des nouveaux risques, en gérant les défis de manière proactive ou en demandant conseil à des professionnels indépendants. Cette culture de la résilience se prête naturellement à des partenariats solides et favorisant la collaboration entre les hauts dirigeants et intervenants opérationnels. Il s’agit d’un enjeu vital pour la résilience à long terme de l’entreprise. Vous avez besoin d’un environnement opérationnel qui favorise la recherche de solutions conjointe par le chef de la gestion du risque, le chef de la résilience et le chef de la sécurité.