EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume‑Uni, ne fournit aucun service aux clients.
Comment EY peut vous aider
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Notre équipe Taxes indirectes et commerce international peut aider votre entreprise à respecter ses obligations fiscales et à régler les contestations fiscales de façon stratégique. Pour en savoir plus.
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Elle doit également avoir une vue d’ensemble et tenir compte de la manière dont les tendances globales du commerce mondial, de la transformation et du développement durable façonnent la fonction taxes indirectes. Cet article est le dernier d’une série de quatre articles qui examinent de près chaque tendance afin d’aider les responsables à établir un cadre de discussion sur les taxes indirectes au sein de leur entreprise, à composer avec les défis et à saisir les occasions qui se présentent.
Les autorités fiscales ont un rôle de plus en plus important à jouer pour ce qui est d’encourager les citoyens et les entreprises à faire les changements qui s’imposent relativement aux décisions touchant leur mode de vie, la fabrication, l’emballage et les achats, pour contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable. Depuis des années, des gouvernements adoptent des politiques en matière de taxes indirectes dans le but d’atteindre leurs objectifs de développement durable, et cette tendance devrait se poursuivre en 2023 et bien après.
Les gouvernements utilisent à la fois le bâton des politiques – les taxes sur le carbone, les taxes sur les emballages en plastique, les taxes d’accises, les frais de gestion des déchets, etc. – et la carotte – par exemple, les mesures incitatives en matière de développement durable. Les fonctions taxes indirectes et commerce se retrouvent souvent au cœur de ces décisions politiques.
Alors que s’accroît l’impératif du développement durable, de plus en plus de pays se font concurrence afin de montrer qu’ils font partie des endroits les plus attrayants pour développer des entreprises du secteur des énergies. La Commission européenne a récemment dévoilé son « plan industriel du pacte vert » , en partie pour affirmer en faire autant que les États‑Unis et la Chine en matière de subventions vertes. Le bloc de l’Union européenne (UE) est prêt à assouplir les règles en matière d’aides d’État relativement aux crédits d’impôt pour les investissements verts. Ces nouvelles mesures sont flexibles pour ce qui est d’octroyer de l’aide aux entreprises du secteur de l’énergie verte et des énergies renouvelables, ainsi qu’aux entreprises contribuant à la décarbonation des industries. Des allégements fiscaux seront également accordés aux entreprises de secteurs stratégiques liés à l’objectif zéro émission nette.
Le plan de l’UE répond au projet de loi de dépenses historique que les États‑Unis ont déposé l’année dernière, lequel prévoit 370 milliards de dollars en subventions pour la transition énergétique des États‑Unis. La Inflation Reduction Act (IRA) accorde d’énormes subventions et crédits d’impôt aux entreprises qui investissent dans les véhicules électriques et les technologies d’énergie renouvelable, comme les batteries, les panneaux solaires et les éoliennes, pourvu que les entreprises fabriquent leurs produits et leurs pièces aux États‑Unis. Auparavant, il y avait un écart en matière de stratégie verte, notamment entre la politique d’incitatifs des États‑Unis et la politique de l’UE axée sur les pénalités et les taxes. À présent, l’UE offre une multitude de possibilités, avec des subventions, des incitatifs, des avantages fiscaux, etc. Les entreprises doivent maintenant saisir l’occasion de les explorer. En même temps, de nouvelles lois adoptées obligent les entreprises à se préparer aux obligations de conformité à venir ainsi qu’à d’éventuels fardeaux financiers.
Ce vaste éventail en constante évolution de mesures fiscales et incitatives exerce une pression sur les entreprises et leurs services de fiscalité, alors que le contexte écofiscal continue de changer rapidement. Les entreprises doivent rester au fait de tous les développements, dans chaque région et en temps réel, et c’est là tout un défi. De plus, elles doivent comprendre comment se conformer aux obligations et éviter de contrevenir à la nouvelle réglementation, et ce, à mesure que celle‑ci évolue. Elles doivent comprendre et assumer les coûts connexes, ce qui alourdit considérablement la charge de travail et les dépenses liées aux activités d’observation, tout en cernant les occasions cruciales où utiliser des crédits d’impôt et des subventions pour financer les ambitions vertes de l’organisation.
À qui la tâche?
Une solution clé pour les entreprises consiste à attribuer efficacement des obligations en matière de responsabilité et de transparence en réaction à ces nouvelles mesures. Selon Alwyn Hopkins, leader, Développement durable, Fabrication de pointe et mobilité, EY Royaume‑Uni et Irlande, Ernst & Young LLP, le problème est de s’assurer que cela s’inscrive parfaitement dans les capacités traditionnelles de taxes indirectes. « Faites appel à une personne responsable de surveiller les nouveaux régimes et de relever ceux qui pourraient avoir une incidence sur votre organisation. C’est dans ce piège que tombent beaucoup d’entreprises. »