Conférenciers :
Antoine Mindjimba, associé et leader, Culture organisationnelle – EY
Andrea Wolfson, associée, Conseils en main‑d’œuvre – EY
Uros Karadzic, associé et leader, Rémunération – EY
Pourquoi faut‑il insister sur la nécessité de faire évoluer la culture organisationnelle des entreprises? Parce que c’est sur leur culture organisationnelle que repose la mise en œuvre de leur stratégie. C’est par des règles implicites et non écrites permettant de déterminer les comportements attendus de ses membres qu’une entreprise définit sa culture organisationnelle. Il s’agit de définir les modalités de collaboration, de prise de décisions, de création de valeur et de motivation mutuelle au sein de l’entreprise. La culture organisationnelle d’une entreprise, qui est déterminée par les convictions et les valeurs collectives de ses membres, se traduit dans les comportements, les systèmes et les symboles adoptés. EY a défini huit attributs sur lesquels doit reposer la culture organisationnelle d’une entreprise pour que celle‑ci puisse libérer la puissance extraordinaire de ses ressources humaines. Il s’agit des attributs suivants : la coopération, la confiance, la curiosité et la créativité, la résilience, le bien être psychologique et la passion, la compassion, la raison d’être et le sens des choses, et l’intégration de changements durables reposant sur les fondements de l’inclusion.
Les questions « sociétales » sur lesquelles reposent les facteurs ESG – et plus particulièrement les questions de diversité, d’équité et d’inclusion – deviennent rapidement une priorité pour les autorités de normalisation et de réglementation des quatre coins du monde.
Le sondage d’EY sur le travail réinventé s’inscrit dans le prolongement d’études sur le sujet portant sur l’analyse des perspectives des employés et des employeurs. Il ressort de ce sondage que la flexibilité au travail compte pour beaucoup dans le bien être des employés et qu’en termes de gestion du changement, la gestion des modalités du retour au bureau pourrait bien constituer l’un des plus grands défis auxquels font face actuellement les entreprises. Enfin, les organisations « revoient leur programme de rémunération » afin de mieux répondre aux besoins dynamiques de la main‑d’œuvre et de dépasser les attentes du marché. Un programme de rémunération globale idéal devrait comporter des volets financier, physique, social et émotionnel.