EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume‑Uni, ne fournit aucun service aux clients.
Comment EY peut vous aider
-
Notre équipe Taxes indirectes et commerce international peut aider votre entreprise à respecter ses obligations fiscales et à régler les contestations fiscales de façon stratégique. Pour en savoir plus.
Pour en savoir plus.
La réduction de l’écart entre les hommes et les femmes dans le commerce gagne lentement du terrain
La bonne nouvelle, c’est que les décideurs politiques commencent à s’intéresser à la correction de l’écart mondial entre les hommes et les femmes dans le domaine du commerce. Toutefois, les fonctions commerciales des entreprises devraient également s’en préoccuper. Une meilleure prise en compte des données relatives au genre dans les stratégies d’entreprise et de commerce permettrait de mieux cerner les obstacles à l’accès des femmes aux marchés. Le fait de porter un regard plus aiguisé sur les questions de genre pourrait également contribuer à faire croître les petites et moyennes entreprises (PME) détenues par des femmes, ajoutant ainsi une valeur à long terme à leurs organisations.
Les gouvernements abordent plus fréquemment la question de l’écart entre les hommes et les femmes dans les accords bilatéraux de libre‑échange (ALE), dans un langage qui se situe entre les vœux pieux et la réalisation. En outre, de plus en plus de gouvernements prennent désormais en compte les incidences sur l’égalité des genres de toutes les politiques et de tous les processus, dans le cadre d’une méthodologie appelée « intégration de la dimension de genre ».
Les gouvernements ont également constaté que le manque de données constituait un obstacle à la réduction de l’écart entre les hommes et les femmes. Lorsqu’ils recueillent des données sur les entreprises, les statisticiens sont de plus en plus nombreux à poser des questions portant expressément sur le genre, dans l’espoir qu’un plus grand nombre de données permettra d’améliorer les politiques.
Alors que de plus en plus d’États envisagent des mesures pratiques pour accélérer le changement, certaines régions ont pris les devants. En Amérique du Nord, en Europe, en Amérique latine et dans les Caraïbes, ainsi qu’en Afrique subsaharienne, l’écart global entre les hommes et les femmes devrait se résorber d’ici 100 ans. En Afrique subsaharienne, il faudra 102 ans. Mais au Moyen‑Orient et en Afrique du Nord, en Eurasie et en Asie centrale, en Asie de l’Est et dans le Pacifique, et en Asie du Sud, il faudra entre 115 et 189 ans, selon le FEM8.
Ce que tous ces leaders et retardataires ont en commun, cependant, c’est que le rythme du changement est beaucoup trop lent. Si la communauté internationale prend cet objectif au sérieux, la portée de ses actions collectives doit correspondre à l’ampleur du problème.