Vue en plongée d’un groupe de jeunes entrepreneurs dans le cadre d’une réunion d'une entreprise en démarrage

Comment les télécoms peuvent aider les entreprises à adapter les nouvelles technologies à leurs besoins

Les investissements numériques sont en hausse mais, pour en tirer leur pleine valeur, les entreprises doivent progresser plus vite : des essais au déploiement.


En bref
  • Les entreprises investissent de plus en plus dans les nouvelles technologies d’une année à l’autre, mais elles ont de la difficulté à passer de la phase de projet pilote à l’environnement de production.
  • Lorsqu’elles évaluent le potentiel des fournisseurs, les entreprises ont une idée claire des compétences qu’elles recherchent chez le fournisseur, même si elles ont toujours de la difficulté à faire un choix.
  • Les fournisseurs de TIC doivent insister sur leurs relations écosystémiques et leur aptitude à générer de la valeur grâce à la combinaison des technologies.  

La numérisation des secteurs d’activité est déjà bien entamée, les entreprises adoptant une gamme de technologies – 5G, intelligence artificielle (IA) et informatique en périphérie – afin de réaliser leur transformation. Le progrès reste cependant inégal, et ce, pour trois raisons principales.

Tout d’abord, les entreprises ont de la difficulté à passer de la phase de projet pilote à celle de la production, leur aptitude à intégrer les nouvelles technologies à leurs activités étant incertaine. Ensuite, les clients manquent de connaissance pour leur permettre d’investir avec certitude dans les derniers modèles d’affaires et les variantes technologiques. Et pour terminer, les entreprises ont une confiance limitée lorsque vient le temps de composer avec un écosystème complexe de fournisseurs, ce qui rend difficile de faire des choix de fournisseurs efficaces.

Les entreprises de tous les secteurs d’activité cherchent à retenir les services de fournisseurs en mesure de créer des résultats positifs de concert – et avec la collaboration – d’un ensemble de partenaires d’écosystème. Pour répondre à ces demandes, les fournisseurs de technologie de l’information et des communications (TIC) doivent agir dès maintenant, compte tenu surtout de l’intérêt croissant des entreprises pour la consolidation des fournisseurs auxquels elles font appel.

Veuillez télécharger l’édition 2025 du rapport d’étude d’EY intitulé Réinventer l’avenir du secteur (pdf).

À mesure de l’augmentation des investissements, le programme d’infrastructure numérique s’étend aux équipes de haute direction.

Le dernier rapport d’étude d’EY intitulé Réinventer l’avenir du secteur confirme que le rythme des investissements des entreprises dans les nouvelles technologies demeure soutenu. Près de la moitié (47 %) des entreprises investissent dans l’IA générative, en hausse par rapport à 43 % l’année précédente; 43 % investissent dans l’IdO, en hausse par rapport à 39 %; et 33 % investissent dans la 5G, en hausse par rapport à 27 %. D’un point de vue régional, les entreprises en Europe et en Asie‑Pacifique remontent la pente par rapport à leurs pairs des Amériques en termes d’exposition à la 5G, et une analyse sectorielle révèle une forte augmentation des investissements dans la 5G de la part du secteur public et du secteur de la fabrication au cours de la dernière année.

Aussi, la prise de décisions au sein de l’entreprise se diffuse plus largement au sein des équipes de haute direction, alors que 49 % des chefs de la direction ont dorénavant une influence significative dans l’établissement de la stratégie visant les nouvelles technologies, notamment dans le choix des fournisseurs. Mais surtout, les entreprises dont le chef de la direction est un décideur clé sont plus avancées dans la courbe d’investissement : 51 % de ces entreprises investissent dans l’IA générative, contre 44 % pour les entreprises dont le chef de la direction est moins engagé. De nos jours, il semble que les nouvelles technologies relèvent de la responsabilité de tous les membres de la direction – un virage que les fournisseurs de TIC doivent prendre en considération.


Les entreprises ont du mal à convertir les essais technologiques en déploiements réels.
 

Malgré la tendance à la hausse encourageante des investissements dans les nouvelles technologies, notre étude laisse entendre que trop d’entreprises sont bloquées en mode d’essai. Prenons les investissements en IdO : même s’ils augmentent d’une année à l’autre, la proportion d’entreprises en phase de déploiements actifs de l’IdO est en baisse, passant de 19 % en 2024 à 16 % cette année. Les déploiements actifs de l’informatique en périphérie sont également en baisse d’une année à l’autre.

 

L’absence de progression au‑delà de la phase d’essai signifie que les entreprises risquent de perdre l’occasion de tirer avantage de l’effet combiné des différentes technologies déployées ensemble, un aspect que quatre entreprises sur cinq veulent mieux comprendre. Un état d’esprit de plus en plus cloisonné témoigne de cet enjeu : seulement 42 % des entreprises perçoivent l’informatique en périphérie comme une composante hautement complémentaire à la 5G, en baisse par rapport à 59 % il y a deux ans. Le danger ici est que trop d’initiatives technologiques émergentes puissent être menées de manière isolée, limitant les avantages commerciaux en découlant.


Une combinaison de défis internes et externes empêche les entreprises de mettre à l’échelle les capacités de l’industrie 4.0.

Interrogées sur les principaux défis de la mise à l’échelle des essais au sein de leur organisation, les entreprises considèrent la complexité et les coûts comme les deux plus grands défis. Ces réponses illustrent le fait que plusieurs entreprises dépendent toujours de systèmes hérités et doivent composer avec des silos organisationnels, deux facteurs qui rendent encore plus difficile l’intégration de nouvelles technologies. Par contre, nos conclusions apportent aussi d’importants messages aux fournisseurs de TIC : 33 % des entreprises estiment qu’elles n’ont pas assez de soutien de leurs fournisseurs, et 37 % considèrent l’immaturité de la technologie comme un problème important. Les fournisseurs doivent chercher à aider les entreprises à surmonter ces défis externes, d’autant plus que seulement 12 % des entreprises priorisent actuellement la collaboration avec les fournisseurs pour la mise à l’échelle.

Un autre facteur à prendre en considération veut que la majorité des entreprises estiment qu’elles ont trop de solutions ponctuelles – un avis exprimé par 60 % des entreprises à l’échelle mondiale, et même 69 % en Asie‑Pacifique. Même si – comme il est mentionné plus haut –, davantage de secteurs de l’entreprise influencent dorénavant la stratégie d’infrastructure numérique, il existe un risque que cet élargissement du processus décisionnel renforce les silos, ce qui entraînera à long terme plus, et non moins, de solutions ponctuelles. Encore une fois, les fournisseurs devraient en prendre note.


Les besoins divergents de cas d’utilisation signifient que les fournisseurs de TIC doivent adopter des stratégies axées sur les secteurs.

Malgré les défis pour accroître l’utilisation des nouvelles technologies, les entreprises manifestent des intentions évidentes à l’égard des cas d’utilisation pour l’infrastructure numérique. Pour l’ensemble des secteurs, l’optimisation des systèmes et des processus (40 %) est la principale application de l’IdO, alors que le télétravail, la formation et la collaboration (38 %) mènent en matière d’IdO fondé sur la 5G. 

 

Notre étude révèle, par contre, d’importantes différences entre les secteurs concernant les cas d’utilisation privilégiés de la 5G. La principale application pour les répondants des secteurs des services financiers et de l’énergie est la collaboration à distance. Dans les secteurs de l’automobile et de la fabrication, il s’agit plutôt du contrôle des infrastructures critiques, et dans le secteur public et le secteur de la consommation, la principale application est l’optimisation des systèmes. Ces priorités contrastantes signifient simplement que les fournisseurs de TIC doivent appliquer un filtre sectoriel au moment d’approcher les clients.


Les entreprises ne comprennent pas bien les dernières variantes de la technologie mobile et des modèles d’affaires.

Alors que les entreprises poursuivent leur évaluation des cas d’utilisation optimale de la 5G, la réalité des fournisseurs de TIC veut que la prochaine phase de la monétisation réussie de la 5G passe par une nouvelle vague d’infrastructure mobile, de scénarios de déploiement et de modèles d’affaires. Le déploiement d’un réseau 5G autonome est en hausse dans diverses régions du monde, alors que 151 exploitants investissent aujourd’hui dans la technologie1. À l’échelle mondiale, 84 % des entreprises en ont une connaissance élevée ou modérée, devant les réseaux privés (79 %). Le degré de familiarité avec les réseaux d’interfaces de programmation d’applications (API) est également prometteur, à 75 %.

Par contre, le degré de connaissance est moins encourageant en ce qui a trait à d’autres nouvelles normes et modèles d’affaires. Pour certaines années, le découpage de réseau a été présenté comme argument de vente unique de la 5G, mais la connaissance de la 5G est décevante, alors que seulement 26 % des répondants ont déclaré en avoir une connaissance élevée. D’autres nouvelles notions et technologies – comme le réseau en tant que service, le Wi‑Fi 7 et la capacité réduite 5G – occupent même un rang inférieur en termes de compréhension, alors qu’au moins 40 % des répondants disent avoir une connaissance faible, voire aucune connaissance. Compte tenu de ces conclusions, il est essentiel que les fournisseurs de TIC tiennent leurs clients commerciaux informés des dernières capacités en matière d’infrastructure numérique, et les sensibilisent à cet égard, de façon à améliorer leur parcours de transformation.


La connaissance des fournisseurs est faible, ce qui complique le choix d’un fournisseur – surtout en ce qui a trait à la connectivité numérique.

Tout comme leur faible connaissance des dernières innovations en technologie mobile, les entreprises ont de la difficulté à prendre des décisions éclairées pour déterminer les fournisseurs de TIC qui peuvent les aider dans leur processus de transformation. Une proportion croissante de répondants (73 %) ont déclaré qu’ils avaient besoin de mieux comprendre le contexte en évolution des fournisseurs, ce qui rend compte d’un environnement où les écosystèmes collaboratifs présentant des alliances entre les différents fournisseurs de technologie sont en voie de devenir la norme. En effet, 56 % des entreprises sont d’avis qu’elles ne connaissent pas bien les autres partenaires de leurs fournisseurs de technologie, surtout les entreprises des secteurs des produits de consommation et de détail (67 %).

La connectivité numérique en particulier est un problème particulier : les entreprises risquent d’avoir plus de difficulté à déterminer le bon fournisseur pour la 5G (64 %) que pour l’IA générative (42 %), même si la 5G existe depuis beaucoup plus longtemps. Il s’agit d’un environnement de connectivité d’où émergent des spécialistes d’infrastructure numérique et des fournisseurs de services infonuagiques de moindre envergure, tout comme les télécoms, les fournisseurs d’équipement de réseau et les fournisseurs de TI dans des secteurs tels que le réseau privé sans fil. Les préférences relatives aux fournisseurs ne sont pas claires dans ce contexte de choix plus larges : alors que les exploitants de réseaux mobiles se trouvent au haut de la liste comme fournisseurs de réseau privé privilégiés, ils ont la faveur de seulement 28 % des entreprises.


Les entreprises privilégient les fournisseurs qui livrent des résultats commerciaux, une orchestration d’écosystème et des solutions évolutives.

 

Malgré les incertitudes entourant le recours à des fournisseurs, les entreprises ont une idée relativement claire des qualités qu’elles recherchent chez leurs fournisseurs de TIC. Lorsque les entreprises décrivent leur fournisseur idéal, la capacité de fournir des résultats commerciaux mesurables (33 %) est le critère qui se classe au premier rang, aux côtés de la capacité à fournir un accès à un écosystème de partenaires solide (33 %).

 

La capacité à évoluer et à intégrer différentes technologies et plateformes est également importante pour 25 % des entreprises, et même 28 % dans les Amériques. Tous ces attributs se classent devant la tarification axée sur la valeur, ce qui indique que les entreprises regardent bien au‑delà des coûts lorsqu’elles évaluent les fournisseurs.

 

En outre, les capacités plus granulaires que recherchent les entreprises chez leurs fournisseurs de TIC sont appelées à évoluer au fil du temps. À l’heure actuelle, la vitesse de déploiement est considérée comme de la plus haute importance, mais la compréhension organisationnelle et sectorielle arrive en tête de liste des attributs futurs des fournisseurs.

 

Quant à l’expertise en sécurité, elle se classe au deuxième rang aujourd’hui et dans l’avenir. Ces opinions constituent des signaux clairs pour les fournisseurs de services quant à la manière de se démarquer dans un marché bondé, compte tenu surtout du potentiel du découpage de réseau pour l’amélioration des offres de services de sécurité gérés existantes.


L’appétit pour la consolidation des fournisseurs rend cruciale l’amélioration de la notoriété auprès des clients.

Au-delà d’être une source de frustration, les défis des entreprises entourant la connaissance des fournisseurs pourraient tout compte fait influencer la décision de consolider leur base de fournisseurs. Plus d’un tiers (35 %) des entreprises de tous les secteurs prévoient réduire leur nombre de fournisseurs de TIC dans les 12 prochains mois, motivées par des efforts pour améliorer la sécurité, sabrer les dépenses et réduire la complexité de la technologie. Les entreprises des secteurs de la fabrication (43 %) et des services financiers (42 %) y tiennent tout particulièrement.

L’intention de concentrer les dépenses à un plus petit nombre de fournisseurs clés fait en sorte qu’il est encore plus important pour les fournisseurs de TIC de se présenter comme des orchestrateurs d’écosystème efficaces en mesure d’offrir des solutions de bout en bout de concert avec des partenaires et des intermédiaires. À cet effet, les fournisseurs doivent veiller à démontrer des capacités qui s’étendent au‑delà de leurs produits de base : 61 % des entreprises sont d’avis que les fournisseurs n’offrent pas de capacités d’IA suffisantes dans le cadre de leurs solutions 5G ou IdO.


Prochaines étapes pour les fournisseurs de TIC

Même si les entreprises investissent de plus en plus dans les nouvelles technologies, elles trouvent difficile de passer de la phase d’essais à celle de déploiement – et elles sont confuses devant la complexité et la variété du marché des fournisseurs. Pour renforcer leur offre aux clients commerciaux, les fournisseurs de TIC doivent suivre les étapes suivantes :

Définissez‑vous par la qualité de vos résultats d’affaires.

Les entreprises valorisent les résultats d’affaires au‑delà des performances de la technologie et des avantages des coûts. Quantifiez les résultats d’affaires positifs de vos solutions, tout en montrant que vous comprenez le secteur, le sous‑secteur et les indicateurs clés de performance qui comptent le plus pour vos clients. Donnez des exemples de comment vous avez tiré parti des nouvelles technologies pour améliorer vos propres systèmes et processus ainsi que votre performance, ce qui vous permettra de vous présenter non seulement comme un facilitateur de technologie, mais également comme un partenaire d’affaires.    

Approchez une gamme plus large d’acheteurs et d’influenceurs d’entreprise.

Une plus grande variété de points de vue de dirigeants influence désormais les ambitions en matière d’infrastructure numérique, ce qui comprend le choix des fournisseurs. Établissez les bonnes relations avec les différents groupes acheteurs, alors que les nouvelles demandes portant sur la sécurité ou la productivité viennent s’ajouter aux besoins des clients de longue date sur les plans de la croissance et de l’efficience. La capacité d’anticiper un éventail de demandes des clients, et d’y répondre, devrait également être prise en considération dans votre élaboration de solutions, maximisant ainsi la pertinence de vos offres selon les différents aspects de l’entreprise.

Sensibilisez les clients aux nouvelles combinaisons de modèles d’affaires et de technologies.

Même si les entreprises utilisent de plus en plus les technologies de pointe, bon nombre ne connaissent toujours pas les avantages des nouvelles variantes de technologies – du Wi‑Fi 7 au découpage de réseau. Démystifiez les nouvelles capacités en soulignant leur potentiel de création de valeur. Aussi, reconnaissez le point de vue global des clients à l’égard des technologies de pointe et la manière dont elles interagissent entre elles. En définissant l’effet combiné de la connectivité, de l’informatique et de l’IA, vous pouvez aider les clients commerciaux à créer une nouvelle vague d’avantages en profitant des investissements dans le matériel informatique et les logiciels.

Priorisez l’évolutivité, la sécurité et la durabilité dans votre proposition de valeur.

Les entreprises soulignent les nombreux besoins qui influencent leurs choix de fournisseurs. La sécurité est un attribut essentiel des fournisseurs, alors que les deux tiers des entreprises reconnaissent que le passage de la phase des essais technologiques à la phase de déploiements organisationnels généralisés est un défi. La durabilité constitue également une préoccupation en constante évolution, les entreprises étant attentives à l’effet potentiellement ambivalent des nouvelles technologies sur leur programme d’ESG. Votre proposition de valeur aux entreprises et votre engagement à leur égard doivent aborder ces principes directeurs.

Concentrez-vous sur les principaux partenaires verticaux et écosystémiques.

Les entreprises perçoivent la collaboration au sein de l’écosystème comme moyen d’accéder à de nouvelles aptitudes et compétences, mais elles ne comprennent pas très bien les écosystèmes de fournisseurs en évolution, plusieurs étant incitées à consolider leurs fournisseurs. C’est pourquoi il est nécessaire de donner la priorité à votre stratégie en matière d’écosystème et de redoubler d’efforts à l’égard des partenaires clés, tout en ajustant votre modèle d’exploitation et votre stratégie de mise en marché en conséquence. Veillez à isoler et à revisiter régulièrement les marchés verticaux auxquels vous souhaitez offrir vos services, tout en vous assurant de bien distinguer vos capacités qui ne sont pas propres à un secteur de celles propres aux marchés verticaux. 


Nous vous remercions de l’intérêt que vous avez démontré pour l’édition 2025 du rapport d’étude d’EY intitulé Réinventer l’avenir du secteur.

Vous trouverez l’article recherché ci‑après.

Résumé 

Alors que les entreprises demeurent déterminées à adopter les technologies de pointe telles que l’IA générative, l’IdO et la 5G, elles ont de la difficulté à convertir leurs investissements en valeur commerciale réelle. Les principaux enjeux portent sur une mauvaise compréhension des capacités des fournisseurs et des écosystèmes de partenaires, et une faible connaissance des dernières innovations dans la technologie mobile. En prenant cinq mesures clés, les fournisseurs de TIC peuvent se repositionner comme des partenaires globaux pour leurs clients commerciaux, et ainsi les aider à réaliser le plein potentiel de leurs dépenses en transformation numérique.

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