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Comment tirer parti du potentiel humain pour doubler la probabilité de réussite de la transformation?

Les équipes d’EY et l’Université d’Oxford se penchent sur l’incidence émotionnelle des transformations infructueuses et les meilleures pratiques pour les réussir.


En bref

  • La transformation est devenue une réalité permanente pour toutes les organisations, mais le succès en reste incertain.
  • Une nouvelle étude indique qu’en mettant tout particulièrement l’accent sur une série de facteurs humains complexes, il y a plus de 70 % de chances que la transformation soit couronnée de succès.
  • En articulant les pratiques de pointe autour de six inducteurs clés, votre organisation peut maximiser ses chances de succès.

Nous avons toujours été conscients de l’importance de la transformation pour le succès durable d’une organisation. Pendant des décennies, les organisations ont apporté des changements significatifs à leurs opérations afin d’améliorer leur performance et pour favoriser une croissance durable de manière épisodique. Au fil des ans, l’évolution de la confiance du marché ou les demandes des parties prenantes ont incité les leaders à s’adapter, que ce soit par des ajustements graduels ou par une réinvention totale de leur organisation.

Toutefois, au cours des dernières années, la nature et la rapidité de la transformation ont changé. Selon le sondage mondial sur les risques qu’EY a réalisé en 2021, 82 % des membres des conseils d’administration et des chefs de la direction sont d’avis que les perturbations sur le marché sont plus fréquentes et intenses, et que les entreprises ont commencé à se transformer plus fréquemment pour suivre le rythme.

Aujourd’hui, il est impératif pour les organisations de réussir leur transformation, et ce, de façon continue face aux disruptions, afin d’assurer leur pérennité. 

En 2021, EY et la Saïd Business School de l’Université d’Oxford ont formé une collaboration en matière de recherche. Nous sommes d’avis qu’il doit exister une manière plus contemporaine et efficace d’amorcer le changement au sein des organisations. Il est essentiel que cette approche prenne davantage en compte les facteurs humains, souvent identifiés comme l’une des causes majeures de l’échec de la transformation, et tienne compte à la fois des leaders et des travailleurs. De plus, nous observons que le taux d’échec de la transformation est non seulement trop élevé, mais également qu’il a un coût humain que les organisations ne peuvent plus se permettre.

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Pour de plus amples informations, consultez le livre blanc d’EY

et de l’Université d’Oxford.

Selon notre recherche, 85 % des hauts dirigeants ont participé à au moins deux transformations d’envergure au cours des cinq dernières années seulement. Les deux tiers (67 %) des personnes interrogées ont révélé qu’au moins une de ces transformations n’avait pas donné les résultats escomptés au cours de cette période.

C’est une statistique stupéfiante, bien que peu surprenante. Plus étonnant encore, les entreprises persistent à considérer ce taux d’échec comme le coût inévitable du changement. Dans un autre contexte, et selon d’autres critères, ce niveau de performance serait complètement inacceptable.

La transformation, un impératif
des membres de la haute direction ont connu au moins une transformation peu performante au cours des cinq dernières années.

Cela peut changer. En nous appuyant sur l’analytique prédictive, nous avons relevé six inducteurs clés, qui, lorsqu’ils sont appliqués adéquatement, peuvent permettre de multiplier par 2,6 la probabilité d’obtenir des résultats positifs, qui s’établira à 73 %.

Ce graphique est présenté dans sa langue originale de production.

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Chapitre 1

Le succès ou l’échec d’une transformation est ancré dans les émotions humaines

Le taux de travailleurs éprouvant des émotions négatives augmente de 25 % lorsque le programme de transformation est performant, et de plus de 130 % lorsqu’il est peu performant.

Pour transformer l’échec en réussite, les organisations doivent être en mesure de repenser complètement les programmes de transformation, et ce, en plaçant l’humain au centre.

Selon notre étude, les facteurs complexes qui déterminent la réussite ou l’échec d’une transformation sont enracinés dans les émotions humaines. Ces résultats ne varient généralement pas, quel que soit le secteur ou la région.

Dans une transformation réussie : le soutien mène à des résultats positifs

Pour réussir une transformation, les leaders doivent commencer par investir dans la mise en place d’une culture propice à la réussite, tant sur le plan rationnel que sur le plan émotionnel. Au fil de la mise en œuvre de la transformation, le stress augmente et la confiance diminue. Cependant, le soutien augmente également au même rythme que le stress. Avec le bon soutien au bon moment, les travailleurs achèveront la transformation sur une note positive. Selon notre étude, 79 % des travailleurs ont fait état d’émotions positives à la suite d’une transformation réussie, la majorité d’entre eux étant ravis ou satisfaits, soit 50 % de plus qu’avant la transformation.

Réponse de la main‑d’œuvre à la transformation
des travailleurs ont fait état d’émotions positives à la suite d’une transformation réussie.

Lors d’une transformation peu performante : un cycle négatif commence

Au début du parcours, les leaders et les travailleurs sont dans un état émotionnel similaire à celui observé lors d’une transformation réussie. Cependant, à un certain point de la transformation, la situation commence à se dégrader. Plus du tiers (38 %) des travailleurs ont fait état d’émotions négatives telles que le stress durant une transformation réussie, contre deux tiers (66 %) des travailleurs lors d’une transformation non performante. Sans soutien, les travailleurs et les leaders perdent espoir. À l’issue d’une transformation non performante, les réactions émotionnelles négatives ont des répercussions importantes. Les trois quarts de la main‑d’œuvre ont fait état d’émotions négatives, dont 31 % ont éprouvé de la tristesse ou du mécontentement ou souffert de dépression.

 

Dans l’ensemble, les émotions négatives au sein de la main‑d’œuvre ont augmenté de 25 % lors d’une transformation réussie, mais de plus de 130 % lors d’une transformation peu performante. Débuter une nouvelle initiative transformationnelle avec ce bagage des émotions négatives ressenties lors de la transformation précédente peu performante peut avoir un effet paralysant sur la prochaine transformation.

 

« Pour transformer l’échec en réussite, les organisations doivent être en mesure de repenser complètement les transformations en plaçant l’humain au centre », déclare Errol Gardner, vice‑président mondial du groupe Consultation d’EY.

Ce graphique est présenté dans sa langue originale de production.


Vue du ciel de surfeurs sur des vagues dans un océan couleur bleue cristal.
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Chapitre 2

Six inducteurs de la réussite de la transformation

Les leaders doivent mettre en œuvre des pratiques exemplaires à l’appui des six inducteurs pour maximiser la performance.


Les initiatives transformationnelles suivent un parcours qui n’est ni linéaire ni facile. Toutes sortes de rebondissements peuvent survenir en cours de route. Il est crucial d’accepter les émotions plutôt que de les ignorer, de croire profondément à la transformation, de créer une culture de rigueur et d’expérimentation, d’utiliser la technologie pour concrétiser rapidement la vision, et de tirer des leçons en cours de route. Si le bon soutien est en place, le stress accru associé à la transformation peut contribuer à améliorer la performance plutôt qu’à la diminuer et servir d’accélérateur pour la transformation. Pour maximiser le niveau de réussite, les organisations doivent exceller dans la mise en œuvre des six inducteurs suivants.

Ce graphique est présenté dans sa langue originale de production.


Ce graphique est présenté dans sa langue originale de production.

1. Prendre les devants – adaptez‑vous et favorisez l’acquisition des compétences en leadership requises

Dans notre étude, les travailleurs ont classé le leadership au premier rang des inducteurs, indépendamment de la réussite ou de l’échec de la transformation. Selon les leaders, le leadership était le principal inducteur de réussite des transformations, mais était sans conséquence des transformations peu performantes.

Le processus de développement émotionnel personnel est important. Les leaders doivent reconnaître leurs limites actuelles en matière d’état d’esprit et de capacités. En tant que responsable d’une transformation, vous devez reconnaître avec honnêteté vos craintes, vos angoisses et vos doutes quant au parcours à venir. Vous devez également reconnaître ce que vous savez, ce que vous ne savez pas et ce que vous devez apprendre.

Vous devez avoir le courage de reconnaître que vous n’avez peut‑être pas toutes les réponses et faire preuve d’humilité pour les trouver, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation. Par exemple, 47 % des répondants ayant participé à des transformations performantes ont indiqué que leurs leaders acceptaient les idées du personnel plus jeune, contre 29 % pour ceux qui avaient participé à des transformations peu performantes.

Travailler avec l’ensemble de l’organisation
des répondants ayant participé à des transformations performantes ont indiqué que leurs leaders acceptaient les idées du personnel plus jeune, contre 29 % pour ceux qui avaient participé à des transformations peu performantes.

Les leaders doivent être responsables des bons et des mauvais résultats, afin de démontrer que toute l’équipe participe à la transformation. Ils doivent mettre et privilégier une approche collective en promouvant la collaboration, en favorisant le consensus et en établissant une communication bilatérale pour permettre aux travailleurs responsables de l’exécution de faire part des défis et des possibilités liés à la transformation. Certains responsables de transformations réussies ont affirmé avoir communiqué directement avec les travailleurs pour comprendre leurs préoccupations. D’autres ont investi dans des plateformes technologiques sur lesquelles des perspectives disparates étaient regroupées et qui facilitaient le dialogue interactif.

 

Un peu plus de la moitié (52 %) des répondants ayant participé à des transformations très performantes ont affirmé que les leaders prenaient les meilleures décisions pour l’ensemble de l’organisation, et non seulement pour leurs domaines de responsabilité. Un pourcentage égal de répondants ont indiqué que les leaders comprenaient les besoins et points de vue des membres du personnel. En comparaison, seulement 31 % des répondants ayant participé à des transformations peu performantes ont déclaré être du même avis.

 

À retenir

Investissez dans la transformation personnelle et soulignez l’importance d’une approche collective grâce à la collaboration et à la communication.

 

2. Inspirer — présentez une vision à laquelle tout le monde peut adhérer

La vision définit le ton et le fondement de la transformation. Pour définir une vision inspirante, les leaders doivent aller au‑delà de leur propre vision, de leur organisation ou de leur secteur. Ils doivent envisager d’élargir leur recherche d’inspiration et d’avoir recours à la planification à rebours pour repérer les nouvelles possibilités, tout en développant une vision à laquelle chacun peut adhérer et se rallier émotionnellement. Près de la moitié (47 %) des répondants ayant participé à des transformations performantes ont déclaré que la vision était claire et inspirante, contre seulement 26 % pour ceux ayant participé à des transformations peu performantes.

Afin de concrétiser la vision, les leaders doivent expliquer clairement pourquoi le changement est nécessaire, et non seulement ce qu’il y a à faire. Selon 71 % des travailleurs, cela favoriserait la réussite des transformations. Les leaders doivent privilégier l’adhésion à la vision plutôt que la simple compréhension de celle‑ci.

 

Près de la moitié (48 %) des répondants ayant participé à des transformations performantes ont déclaré que l’équipe de direction avait clairement expliqué pourquoi le changement était nécessaire, contre 25 % des répondants ayant participé à des transformations peu performantes.

 

Point à retenir 

Présentez une vision à laquelle chacun peut adhérer et qui motive les travailleurs à se dépasser.

3. Soutenir – Établissez une culture qui accueille les opinions de tous et favorise leur expression

Les émotions jouent un rôle crucial dans la réussite d’une transformation. Mais si l’organisation n’est pas prête, elles peuvent mener à l’échec.

 

Selon notre étude, 50 % des travailleurs ayant participé à une transformation peu performante ont convenu que la transformation a donné lieu à des licenciements. Selon les analyses en texte libre de notre étude, les travailleurs ayant participé à des transformations peu performantes ont rapporté s’être sentis ignorés, sans soutien et stressés durant et après la transformation. Au cours de conversations de suivi, les leaders ont exprimé leur surprise face à ces constatations et ont admis ne pas être conscients du poids énorme d’une transformation peu performante pour la main‑d’œuvre.

 

Les leaders ont tiré parti des bonnes émotions pour maintenir l’engagement et la motivation des travailleurs, tout en leur fournissant un soutien émotionnel suffisant pour prévenir l’anxiété et l’épuisement professionnel. Selon notre modèle prédictif, en offrant un soutien émotionnel accru, la probabilité moyenne de réussite de la transformation a augmenté de 17 %.

 

En comprenant l’état émotionnel de la main‑d’œuvre tout au long du parcours de la transformation, vous serez en mesure d’identifier les signaux d’alerte précoce lorsque les choses tournent mal et apporter les ajustements nécessaires pour remettre la transformation sur la bonne voie.

À retenir

Soyez à l’écoute de vos employés, comprenez la source de leurs préoccupations et essayez de résoudre les problèmes de manière constructive au moyen d’un soutien émotionnel.

 

4. Responsabiliser – Établissez clairement les responsabilités et préparez‑vous en vue du changement

Les transformations sont généralement perçues et gérées comme des parcours linéaires. Selon notre étude, ce n’est pas le cas. Il y aura des hauts et des bas, des virages et des tournants, des interruptions et des remises en marche. La clé pour les leaders est de fournir à la fois structure et rigueur, ainsi que la liberté créative d’explorer et d’innover.

Il est important de permettre à l’organisation de jouir de l’autonomie requise pour l’exécution. Plus de la moitié (52 %) des répondants ayant participé à des transformations performantes ont indiqué que les rôles et responsabilités des employés avaient été clairement définis, et 49 % que le pouvoir décisionnel était délégué de façon claire et appropriée à l’échelle de l’organisation (contre 29 % pour les répondants ayant participé à des transformations peu performantes). 

Autonomiser à l’appui de l’exécution
des répondants ayant participé à des transformations performantes ont indiqué que les rôles et responsabilités des employés avaient été clairement définis.

Vous devez également favoriser l’expérimentation en adoptant une mentalité « de détection rapide des défaillances » plutôt qu’une mentalité « ne laissant aucunement place à l’échec ». De petits échecs peuvent mener à de grandes réussites. La peur de l’échec, quant à elle, conduit souvent à des possibilités manquées. Selon 46 % des répondants ayant participé à des transformations très performantes, un processus qui encourage l’expérimentation innovante, tout en veillant à ce que l’expérimentation ratée n’ait pas d’incidence négative sur leur carrière ou leur rémunération.

À retenir

Favorisez l’avènement d’une culture de l’expérimentation et d’une mentalité « de détection rapide des défaillances », de façon à permettre la saisie et la réalisation de possibilités qui pourraient être ratées dans un environnement où règne une mentalité « ne laissant aucunement place à l’échec ».

5. Bâtir – Exploitez les technologies et les capacités favorisant l’adoption de mesures concrètes

La technologie ne constitue pas la vision en elle‑même, mais elle permet la mise en œuvre de cette dernière. Il est essentiel d’avoir recours à la bonne technologie pour concrétiser la vision et faciliter la mise en œuvre du processus de transformation. Selon les leaders, l’utilisation efficace des technologies est le deuxième inducteur de réussite et leur utilisation inefficace, le deuxième inducteur de sous‑performance.

 

Près de la moitié (48 %) des répondants ayant participé à des transformations réussies ont affirmé que leur organisation avait investi dans les bonnes technologies permettant de concrétiser leur vision transformationnelle, contre 33 % des répondants ayant participé à des transformations peu performantes.

 

Il est également important de reconnaître la composante émotionnelle associée à l’adoption de nouvelles technologies. Certains appréhendent l’incidence des technologies. Les travailleurs ayant participé à des transformations peu performantes sont 25 % plus susceptibles de convenir que la transformation suscite des préoccupations à l’égard de la sécurité d’emploi (49 % contre 39 %). D’autres peuvent la considérer comme un moyen d’échapper aux interactions humaines, qui sont indispensables au bien‑être émotionnel des travailleurs et au bon fonctionnement de l’organisation.

 

En tant que leader, vous devez préférer le progrès à la perfection. Il est important de prouver rapidement la valeur des nouvelles approches axées sur la technologie et de faire appel aux premiers adoptants et aux influenceurs pour qu’ils incitent vos clients et votre main‑d’œuvre à concrétiser la vision et à en réaliser la valeur.

 

En combinant recrutement, perfectionnement ou requalification, et partenariat et externalisation, vous pouvez avoir l’approche et les compétences numériques nécessaires pour réaliser la valeur potentielle de la technologie. Selon 49 % des répondants ayant participé à des transformations performantes, leur organisation s’était dotée des compétences numériques et de l’approche numérique nécessaires pour réussir la transformation, contre 35 % des répondants ayant participé à des transformations peu performantes.

 

À retenir

Reconnaissez l’incidence émotionnelle de la technologie sur l’organisation. Offrez l’apprentissage et le soutien émotionnel requis pour promouvoir l’approche et les compétences numériques, et permettre aux travailleurs d’adhérer à la vision et d’en tirer toute la valeur.

6. Collaborer – Trouvez les meilleurs modes de connexion et de création conjointe

Alors que les cultures traditionnelles favorisaient un leadership axé sur la commande et le contrôle, une approche hiérarchique descendante selon laquelle les leaders définissaient la vision et les employés la mettaient en œuvre, l’état de transformation constante actuel nécessite désormais collaboration et interdépendance.

En tant que leader, vous devrez instaurer une culture qui encourage la connectivité et la créativité. Offrez un espace sécuritaire dans lequel de nouveaux modes de travail, à la fois numériques et agiles, peuvent émerger pour favoriser l’innovation, l’engagement et l’épanouissement. Selon 44 % des répondants ayant participé à des transformations performantes, leur organisation faisait la promotion de nouveaux modes de travail, contre 28 % des répondants ayant participé à des transformations peu performantes.

Pour assurer l’efficacité des nouveaux modes de travail, les leaders et les travailleurs doivent collaborer afin de redéfinir l’équilibre entre la délégation de pouvoirs, la responsabilisation et l’habilitation. Selon 42 % des répondants ayant participé à des transformations performantes, une nouvelle culture organisationnelle avait été délibérément établie et mise en œuvre comme partie intégrante du programme de transformation.

Pour assurer l’efficacité des nouveaux modes de travail, les leaders et les travailleurs doivent collaborer afin de redéfinir l’équilibre entre la délégation de pouvoirs, la responsabilisation et l’habilitation.
À retenir

Collaborez à l’élaboration de nouveaux modes de travail et permettez aux travailleurs de réinventer et redéfinir leur travail, en déterminant les tâches et les comportements qui doivent changer et la façon dont le travail doit être réalisé. Favorisez consciemment l’interdépendance entre les équipes afin de gérer à la fois les dimensions émotionnelles et rationnelles du changement.

Exploitez la puissance de vos gens pour favoriser la réussite de la transformation

Les leaders sont conscients que leur organisation doit se transformer, mais le changement est difficile à apporter, et beaucoup se sentent dépassés par cette perspective. Dans une ère de perturbations constantes, l’immobilisme n’est pas une option. En tirant parti de la puissance de leurs gens et en mettant en œuvre des pratiques exemplaires dans la mise en œuvre de chacun des six inducteurs, les leaders peuvent positionner leur organisation sur la voie de la réussite de la transformation.

Toutefois, il est important de reconnaître que pour réussir, il ne faut pas mettre en œuvre un seul de ces inducteurs. Les organisations doivent adopter des pratiques exemplaires pour la mise en œuvre de l’ensemble de ces inducteurs afin de maximiser la probabilité de réussite. Les organisations doivent mettre l’humain au centre de leur transformation pour la porter à un niveau supérieur.

Nous tenons à remercier tout particulièrement Michael Wheelock, codirecteur, EY Knowledge, Ernst & Young s.r.l./S.E.N.C.R.L., pour sa contribution au présent article.

Comment doubler la probabilité de réussite en plaçant l’humain au centre de la transformation

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Résumé

Bien que les avancées technologiques et les leçons apprises par l’organisation, notre façon de concevoir la transformation a peu changé au cours des 25 dernières années. Nous devons revoir notre approche en matière de changement. Selon les observations issues de l’étude d’EY et de la Saïd Business School de l’Université d’Oxford, les facteurs complexes pouvant déterminer si une transformation est une réussite ou un échec sont ancrés dans le comportement humain, en particulier la dimension émotionnelle. Dans le cadre de notre étude, nous avons repéré six inducteurs clés pour les organisations qui peuvent plus que doubler la probabilité de réussite de leur projet transformationnel.

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