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Presque 58 % des répondants s’attendent à ce que le rehaussement des tarifs douaniers ait une incidence majeure ou modérée sur les activités ou les coûts de leur entreprise, et non pas seulement sur ses exportations vers les États‑Unis. Les contre‑tarifs canadiens contribuent au maintien du climat d’incertitude avec lequel doivent composer les entreprises du secteur des mines et métaux.
Au début de mars, le gouvernement fédéral a adopté une surtaxe de 25 %, qui est applicable à plus de 1 000 produits que le Canada importe des États‑Unis et qui devrait générer des revenus de quelque 155 milliards de dollars4. Une surtaxe additionnelle de 25 % sur les importations de véhicules à moteur, l’acier et l’aluminium est également entrée en vigueur peu après, ce qui s’est traduit par de nouveaux obstacles à surmonter5. Pour contrer l’effet déstabilisant de ces mesures sur les entreprises canadiennes, le gouvernement a annoncé la mise en œuvre d’un processus d’attribution de remises prévoyant l’allègement des tarifs associés aux mesures de représailles, tout en donnant le coup d’envoi à un examen approfondi des besoins d’importation portant, entre autres, aussi bien sur le manque de ressources nécessaires à la production de certains biens au Canada que sur les répercussions des hausses de tarifs douaniers sur les fournisseurs canadiens.
Par ailleurs, bien que des décrets visant l’application automatique de mesures d’allègement dans certaines circonstances aient été émis récemment, ils ont suscité des questions quant aux critères d’admissibilité. Même si les entreprises du secteur des mines et métaux se trouvent souvent à être admissibles à de telles mesures d’allègement pour les intrants importés par les États‑Unis à des fins de fabrication et de traitement, elles sont susceptibles de faire l’objet d’une enquête plus poussée visant à déterminer s’il s’agit d’importations correspondant à la finalité présentée, ce qui semble être une zone grise qui a pour effet de retarder le processus d’attribution de remises.
Et l’incertitude ne s’arrête pas là. Dans un secteur tributaire de l’équipement lourd, une surtaxe de 25 % sur les importations de véhicules, de moteurs et de pièces requises aux fins de la maintenance des biens d’équipement servant au transport par camions6, par exemple, oblige les entreprises à porter une attention particulière à la façon dont elles gèreront à l’avenir leurs besoins en capital et en équipement.
Outre les résultats des enquêtes américaines qui se profilent à l’horizon, des préoccupations sont également soulevées quant à la possibilité que les décisions susceptibles d’en découler contribuent au détournement de produits de l’acier vers le Canada. Envisageant de recourir à des mesures préventives visant à empêcher l’acier américain d’inonder les marchés canadiens, les autorités publiques du Canada procèdent à des enquêtes en vertu des lois canadiennes en matière de droits antidumping et compensateurs, tout en examinant de plus près la Loi sur les mesures spéciales d’importation, qui est de plus en plus utilisée comme mesure de recours commercial.
Au Mexique
Dans un contexte commercial aussi instable, il va de soi qu’au pays comme à l’étranger, un climat de confusion et d’incertitude règne parmi les leaders du secteur, qui doivent composer avec la conjoncture actuelle, tout en gardant présents à l’esprit les intérêts des entreprises, et qui sont chargés de mettre au point des solutions, de nouvelles approches et des plans d’intervention.