Photo d’une femme présentant des données à son équipe.

Comment composer avec les nouvelles réalités ESG dans le secteur de la gestion de patrimoine et d’actifs

Autrice : Emily Marshall, chef d’équipe, Consultation – Gens
Contributeurs :
Lindsay Falkov, associée déléguée, EY Canada
Andy Leung, directeur, Conseil en main‑d’œuvre, EY Canada
Greg Hedgecoe, associé délégué, Consultation – Gens, Conseil en main‑d’œuvre, EY Canada
Alexandra Lee, associée, Consultation – Gens, EY Canada
Kat Lee, associée, Consultation – Gens, EY Canada
Andrea Wolfson, associée, Consultation – Gens, EY Canada
Sarah Smith, associée et leader, Coaching, EY Canada

Les entreprises qui accordent la priorité aux facteurs humains et au coaching efficace peuvent plus facilement vaincre la résistance au changement et accélérer l’obtention de transformations durables.


En bref

  • Les organisations qui prêtent une attention particulière aux facteurs humains sont celles qui réussissent leur transformation.
  • Elles doivent notamment aider leurs leaders et leurs équipes hautement performantes à vaincre leur immunité contre le changement.
  • La bonne stratégie de coaching permet d’éliminer ces obstacles et d’aider des organisations entières à progresser rapidement et de manière durable sur le plan de la transformation.

À quel moment la résistance au changement devient‑elle une réticence à prospérer?

Il est difficile de changer. À l’échelle organisationnelle, l’immunité contre le changement peut même compromettre totalement la croissance future et le succès à long terme. Ce risque est particulièrement présent dans un marché comme le nôtre, où les perturbations sont constantes et où la capacité à demeurer agile et à se transformer est étroitement liée aux résultats organisationnels. Le coaching individuel et d’équipe peut aider les entreprises à surmonter les obstacles au changement et à modeler les comportements indispensables au progrès.

Pourquoi est‑on immunisé contre le changement?

Toutes sortes de raisons amènent à éviter le changement. Par le passé, on percevait peut‑être la résistance au changement simplement comme un manque de discipline ou de motivation. Or, des études montrent que ce n’est pas le cas1.

En tant qu’êtres humains, nous avons naturellement tendance à éviter l’inconfort, ce qui se traduit souvent par la résistance au changement. Inconsciemment, de nombreuses personnes entretiennent des idées préconçues qui sont profondément ancrées en elles et qui font qu’elles peuvent difficilement adapter leurs comportements. Ce phénomène commence à se manifester systématiquement par une immunité contre le changement qui ne découle pas nécessairement de l’entêtement ou d’une détermination chancelante. Elle provient plutôt de nos convictions, qui font partie intégrante de notre identité. Les sentiments qu’elle suscite nous amènent à considérer le changement comme une menace, ou à croire qu’il est incompatible avec nos croyances.

Cela vaut aussi bien pour les comportements personnels, comme les habitudes alimentaires, que pour les comportements professionnels, comme les méthodes de travail. Parfois, les obstacles sont évidents, mais souvent, ils sont subtils et plus complexes.

Prenons l’exemple d’une dirigeante qui souhaite tenir des rencontres régulières avec les membres de son équipe, mais qui annule et reporte souvent les appels le moment venu. Même si elle reconnaît la nécessité de collaborer efficacement avec son équipe, et qu’elle en a le désir, elle reste incapable de changer ce comportement. Ce n’est qu’après avoir pris conscience du blocage psychologique l’amenant à considérer toute activité programmée dans son calendrier comme une menace à sa créativité qu’elle peut arriver à changer. Bien qu’elle soit déterminée à collaborer efficacement avec ses collègues, cette dirigeante est tout aussi résolue à rester libre dans son emploi du temps, par souci de préserver sa créativité1.

Chez EY, nous observons souvent ce genre de situation dans la réalisation de nos mandats en transformation de la main‑d’œuvre. Chacun aspire à une transformation, mais personne ne veut opérer de changement2.Ce type d’immunité contre le changement a des racines profondes et demande une prise de conscience personnelle. La volonté de se comporter différemment ne suffit pas. Pour vaincre l’immunité contre le changement à long terme, chacun doit réfléchir aux convictions fondamentales qui empêchent l’atteinte des objectifs. Ce n’est alors que les membres d’une entreprise peuvent véritablement changer durablement et aider celle‑ci à adopter, à long terme, des modes de fonctionnement, de travail et de collaboration différents.

Comment pouvez‑vous vaincre l’immunité contre le changement et faire preuve d’efficacité au cours du processus de transformation?

Selon une étude détaillée qu’EY a réalisée en collaboration avec l’Université d’Oxford, les entreprises qui placent l’humain au centre de leur processus transformationnel sont presque deux fois plus susceptibles que les autres d’en tirer pleinement parti. Cette étude a permis de décrire les six parcours clés qui peuvent contribuer à vaincre l’immunité contre le changement et soutenir la réalisation des initiatives de transformation organisationnelle de plus grande envergure. Essentiellement, pour que l’humain demeure au centre de votre stratégie organisationnelle, vous devez :

  1. Proposer une vision ciblée qui favorise la mobilisation
  2. Investir dans la transformation personnelle et privilégier une approche collective
  3. Favoriser l’instauration d’un environnement sécurisant sur le plan psychologique
  4. Donner à chacun les moyens d’agir
  5. Aider les autres à s’épanouir
  6. Collaborer sans restriction

L’étape clé – qui fait obstacle à la plupart des changements – est l’étape 2 : Investir dans la transformation personnelle et privilégier une approche collective. Pour être un leader efficace, vous devez vous connaître vous‑même, tout en prenant conscience de vos croyances et comportements qui vont à l’encontre du changement. En mettant l’accent sur cet aspect, les dirigeants peuvent adopter des mesures pragmatiques et appliquer une approche systématique permettant de vaincre l’immunité contre le changement.

Les meilleures stratégies privilégient l’offre d’activités de coaching qui amènent les hauts dirigeants à devenir des ambassadeurs du changement, tout en favorisant la mobilisation générale des équipes hautement performantes.

 

Voici comment les coachs viennent en aide aux gens :

  • Ils les aident à prendre conscience de leurs convictions et de leurs obligations conflictuelles.
  • Comprendre comment de telles différences renforcent l’immunité contre le changement
  • Ils les aident à cerner les mesures qui leur permettent d’aller de l’avant.

 

Soyons clairs : les coachs ne sont pas des thérapeutes. Les coachs en leadership sont plutôt des catalyseurs qui aident les membres de la haute direction et les équipes à s’attaquer aux causes profondes de la réticence au changement et qui présentent des étapes claires et réalisables pour les éliminer.

 

En s’appuyant sur des approches et des conclusions éprouvées de chercheurs, comme le professeur Robert Kegan et la chargée de cours Lisa Lahey de la Harvard Graduate School of Education, les coachs d’EY agissent en tant que guides impartiaux qui aident les gens non seulement à établir des objectifs de changement et à décrire les comportements à adopter pour y parvenir, mais aussi à cerner les obligations qui les freinent et à analyser les hypothèses importantes. En suivant ce processus de manière délibérée, les gens évoluent et sont plus ouverts au changement à l’avenir. 


Résumé 

La résistance au changement découle d’un profond décalage entre nos convictions profondes et nos obligations conflictuelles. Si elle n’est pas maîtrisée, cette résistance empêche les gens et les organisations de réussir une transformation. Le coaching en leadership peut aider les gens et les équipes hautement performantes à vaincre la résistance au changement, de sorte que les équipes soient plus disposées à adopter de nouvelles méthodes de travail, de collaboration et de fonctionnement. Il s’agit d’un point essentiel dans le marché d’aujourd’hui, où la réussite d’une organisation sur le plan du chiffre d’affaires et du résultat net dépend de sa capacité à opérer une transformation.

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