Quatre questions que les entreprises devraient se poser dès maintenant sur la récession

Partout au Canada, les entreprises du secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité sont bien préparées pour faire face aux perturbations économiques qui pourraient survenir, car elles tirent profit de l’agilité acquise au cours de la pandémie.

L’inflation ne dérougit pas. L’incertitude assombrit l’horizon. Toutefois, partout au Canada, les entreprises du secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité sont bien préparées pour faire face aux perturbations économiques qui pourraient survenir. Pour ce faire, elles tirent profit de l’agilité acquise au cours de la pandémie pour prioriser à la fois une innovation audacieuse et des activités plus efficaces.

Les organisations du secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité sont prêtes à profiter du tumulte pour se transformer.

Depuis 2020, le secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité ainsi que tous les autres secteurs ont dû faire face à de nombreuses vagues de perturbations complexes. Nombreux sont ceux qui ne réalisent pas à quel point le fait de surmonter ces obstacles a permis aux entreprises de se doter de nouvelles forces dont elles pourront profiter à l’avenir. 

En effet, les années de pandémie ont forcé les organisations du secteur à renforcer leur résilience, à faire preuve d’agilité et à s’adapter plus que jamais pour survivre aux ruptures des chaînes d’approvisionnement, aux pénuries de matériaux de base et aux lacunes en matière de main‑d’œuvre. Les entreprises du secteur ont appris à manœuvrer dans des tempêtes imprévisibles en s’adaptant au changement rapidement, ce qui les a beaucoup aidées. Les organisations du secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité sont dorénavant fondamentalement plus agiles. Elles peuvent donc mettre à contribution cette agilité pour continuer à se propulser, même si les perspectives économiques indiquent de plus en plus qu’une récession est possible.

Comment le secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité peut‑il exploiter la puissance de son agilité dans un contexte de récession?

Il ne suffit pas d’être agile. Les organisations du secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité doivent choisir de façon délibérée quelles seront les prochaines étapes pour conserver cette agilité à l’avenir. En examinant de près leurs priorités en matière d’innovation et d’efficacité opérationnelle, elles pourront trouver des façons d’avoir rapidement et efficacement une incidence stratégique. Qu’en est‑il au quotidien? 

Les organisations du secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité qui cherchent à utiliser ce qu’elles ont appris pour progresser, peu importe le contexte économique, doivent commencer par répondre à ces quatre questions :

Comment le secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité peut‑il exploiter la puissance de son agilité dans un contexte de récession?

Il ne suffit pas d’être agile. Les organisations du secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité doivent choisir de façon délibérée quelles seront les prochaines étapes pour conserver cette agilité à l’avenir. En examinant de près leurs priorités en matière d’innovation et d’efficacité opérationnelle, elles pourront trouver des façons d’avoir rapidement et efficacement une incidence stratégique. Qu’en est‑il au quotidien? 

Les organisations du secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité qui cherchent à utiliser ce qu’elles ont appris pour progresser, peu importe le contexte économique, doivent commencer par répondre à ces quatre questions :

1. Comment se préparer au pire tout en demeurant optimiste? L’économie est un cycle, et le sera toujours. Toutefois, les organisations du secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité qui ont appris à s’adapter sont plus flexibles et mieux préparées à faire face aux soubresauts. Dans six mois, le monde sera probablement très différent. Il faut donc faire preuve d’un optimisme prudent et rester en mouvement pour en ressortir plus fort. Pour ce faire, les entreprises doivent envisager d’avoir recours aux crédits d’impôt ou aux programmes de relance dès qu’ils sont offerts pour continuer de favoriser l’innovation en interne. 
 
Par exemple, un nouveau crédit d’impôt à l’investissement peut couvrir jusqu’à 60 % des dépenses liées au captage, à l’utilisation et au stockage du carbone engagées en 2022 ou plus tard. En 2023, deux nouveaux crédits additionnels seront mis en place qui couvriront jusqu’à 30 % des dépenses d’investissement liées aux technologies propres et jusqu’à 40 % des dépenses d’investissement dans des projets de production d’hydrogène propre. De plus, le taux d’imposition fédéral des sociétés s’appliquant aux fabricants de technologies à zéro émission admissibles a été considérablement réduit de 7,5 % en 2022. 

Toutes ces mesures s’ajoutent aux programmes fiscaux pour la recherche scientifique et le développement expérimental déjà en place qui pourraient générer de nouvelles possibilités. Il est possible de se préparer au pire tout en demeurant optimiste si vous pouvez être à l’aise dans un environnement incertain et continuer d’aller de l’avant.  

2. Est‑il temps de redoubler d’efforts en matière de développement durable? Même la conjoncture économique la plus difficile pourrait vous offrir la possibilité de faire en sorte que vos ambitions environnementales, sociales et de gouvernance se transforment en d’importants progrès et en mesures concrètes. En effet, les périodes de récession entraînent souvent la mise en place de mesures de relance gouvernementales à l’appui de secteurs prioritaires et pour aider à relever les défis tels que les changements climatiques.

Une intervention du gouvernement à cet égard pourrait permettre d’accélérer l’électrification du réseau, ce qui représente une importante possibilité pour les entreprises du secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité. De plus, une telle intervention pourrait créer des possibilités d’amortissement plus rapide du parc de véhicules zéro émission.
 
Restez à l’affût des changements et des mises à jour. Analysez le marché pour repérer les possibilités, puis accélérez la mise en œuvre des programmes ou projets qui pourraient bénéficier de ce contexte.

3. Est‑il possible de privilégier les activités qui améliorent les flux de trésorerie? C’est le moment idéal pour faire l’analyse de vos activités et trouver plus de gains d’efficacité. Vous pourriez repérer des économies de coûts insoupçonnées. Il faut aussi saisir l’occasion de réduire les coûts des matériaux de base ou des services, d’accroître les flux de trésorerie, de freiner les investissements, de vous préparer à la hausse constante des taux d’intérêt et d’équilibrer le fonds de roulement. Sans une analyse opérationnelle généralisée permettant de repérer les possibilités, vous ne connaîtrez pas la mesure de ce qui est possible.

4. Comment se préparer pour que l’atterrissage se fasse en douceur? Il est possible de ralentir le versement des acomptes provisionnels si vos activités sont à la baisse. Pour une entreprise dont les revenus sont inférieurs à ceux de l’année précédente, il pourrait être avantageux de les combiner à ceux d’une année qui a été plus rentable. Si vous prévoyez une importante dépense en immobilisations, le temps est peut‑être venu de profiter des déductions d’impôt pour reporter les gains en capital.

Les organisations du secteur de la fabrication de pointe et de la mobilité peuvent générer de meilleurs résultats financiers si elles rompent avec les anciennes approches et deviennent assez flexibles pour adopter le changement. Si votre entreprise a subi des pertes, vous pouvez produire votre déclaration plus tôt afin de les reporter rétrospectivement. N’hésitez pas à tirer parti des différentes options cette année.