7 minutes de lecture 25 oct. 2021

From Paris to Singapore and now Toronto, Hermine Ferron-Brandin shares her journey to and from EY — and back again.

Tour Eiffel

Lumière sur un retour chez EY : Hermine Ferron‑Brandin ‑ vivre EY partout dans le monde

Par EY Canada

Organisation de services professionnels multidisciplinaires

7 minutes de lecture 25 oct. 2021
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De Paris à Toronto en passant par Singapour, Hermine Ferron‑Brandin nous présente son parcours, boomerang chez EY.

J’ai passé la plus grande partie de ma carrière chez EY. J’ai commencé au bureau de Paris comme jeune conseillère senior et je l’ai quitté comme chef d’équipe. Lorsque je suis arrivée, l’équipe était très petite puisque le groupe Consultation était en reconstruction.

Après cinq ans, je cherchais un changement de rythme et je voulais sortir de ma zone de confort. Puisque j’étais allée à l’université à Hong Kong, j’avais été exposée à la culture asiatique et j’espérais retourner là‑bas. J’ai demandé une affectation internationale à Hong Kong ou à Singapour, et lorsque le bureau de Singapour a communiqué avec moi pour m’offrir un poste, j’étais en congé de maternité de mon premier enfant. Ma famille et moi avons déménagé à Singapour et je me suis jointe à l’équipe alors que mon bébé n’avait que deux mois.

Photo de Hermine Ferron‑Brandin

Hermine Ferron‑Brandin

Associée déléguée – Transformation des entreprises

Le bureau de Singapour avait lui aussi une équipe petite, mais diversifiée, en croissance rapide. Elle avait un esprit d’entrepreneuriat qui rendait l’environnement toujours excitant. Notre équipe était aussi diversifiée que la région et nous travaillions avec plusieurs autres pays et bureaux d’EY, dont Hong Kong, la Malaisie, les Philippines et l’Indonésie.

Après trois ans et demi au bureau d’EY à Singapour, j’ai utilisé mon expérience en gestion de patrimoine et d’actifs pour passer chez BNP Paribas pour les trois années suivantes, où j’étais chef d’équipe pour la région Asie‑Pacifique.

Après six ans à Singapour, ma famille et moi avons décidé qu’il était temps d’un autre changement. J’ai communiqué avec Xavier Freynet, qui était le leader du groupe Consultation – Services financiers d’EMOIA, qui m’a mise en relation avec Glenn Parkinson d’EY Canada. Nous avons décidé que Toronto nous conviendrait, en raison de sa grande diversité. Nous avons déménagé à Toronto à l’été 2021, ce qui a été un défi avec trois enfants, en pleine pandémie, mais EY nous a soutenus, ma famille et moi, à chaque étape et nous a facilité la vie le plus possible.

Qu’est‑ce qui vous a fait revenir chez EY?

J’ai réalisé après m’être jointe à BNP Paribas que j’aimais travailler du côté client. J’y ai presque joué le rôle de consultant interne, travaillant à renouveler et à transformer la stratégie et l’entreprise, et à remettre en cause le statu quo. Je ne me voyais pas jouer un rôle plus traditionnel dans le secteur bancaire, car ce que j’avais trouvé intéressant dans la consultation, c’était que cela vous force à demeurer à jour – vous devez trouver les idées les plus innovatrices pour vos clients afin de les mettre au défi d’être meilleurs.

EY a toujours été souple et orientée vers la croissance, offrant aux employés des possibilités d’explorer leurs passions et d’en apprendre plus à leur sujet. Le développement durable, par exemple, est très important pour moi, je vais ajouter cet angle à mon rôle au Canada, je peux combiner mon intérêt, mon expertise et mes compétences afin de créer un rôle dans lequel je serais heureuse.

Ma carrière ne serait pas la même sans EY. Vous ne pouvez trouver nulle part ailleurs ce type de visibilité et d’expérience internationale et diversifiée. Je suis très reconnaissante envers EY de m’avoir donné la chance de travailler partout dans le monde. J’ai suivi ma formation de nouvelle chef d’équipe à Amsterdam et de nouvelle chef d’équipe senior à Kuala Lumpur! En fait, pendant ma formation à Kuala Lumpur, Mark Weinberger, le chef de la direction à l’époque, nous a parlé du nombre de fois qu’il a quitté EY avant d’y revenir, et cela m’a vraiment marquée. Cela m’a donné confiance de savoir qu’EY accorde de l’importance aux mêmes valeurs que moi – flexibilité, opportunité, collectivité – et vous accueillera toujours à bras ouverts.

Pour vous, qui a semblé se distinguer en tant que mentor ou influence pendant votre séjour chez EY?

Lorsque je me suis jointe à EY en France, j’ai commencé au bas de l’échelle et il y avait un associé senior qui m’impressionnait beaucoup. Je me rappelle d’une réunion avec un client où il a pris en main la situation, lui expliquant comment son entreprise n’allait pas dans la bonne direction d’un point de vue éthique et que si elle ne changeait pas, il ne pourrait plus l’aider. J’étais impressionnée par sa capacité de refuser des occasions d’affaires pour des raisons morales et éthiques. Cette expérience est toujours restée présente pour moi au cours des années et correspond vraiment à ce qui nous tient chez EY – nous cherchons toujours à faire ce qu’il faut pour bâtir un monde meilleur.

J’avais deux autres mentors en France, Patrick Menard et Xavier Freynet, sur lesquels je pouvais toujours compter pour me conseiller sans dorer la pilule. Ils m’ont aidée à ne jamais avoir à m’arrêter à mon statut de femme dans l’organisation. J’ai toujours vu les femmes avoir accès aux mêmes possibilités que les hommes, et je pense que mes mentors ont vraiment travaillé pour cette cause. Je pense qu’ils cherchent à créer des accès égaux aux possibilités pour les gens afin qu’ils fassent avancer leurs carrières, non pas en fonction de leur genre, mais bien de leurs compétences et de leur capacité à respecter les valeurs d’EY. Un excellent exemple : lorsque j’ai déménagé à Singapour. Même si j’étais enceinte à ce moment et devais être en congé de maternité avant de commencer à travailler, je n’ai jamais eu l’impression d’être un fardeau ou que cela allait nuire à ma carrière.

Comment vos voyages internationaux et vos expériences de différents endroits ont‑ils façonné votre façon de voir le monde du travail?

Lorsque je me suis jointe au bureau de Singapour à titre de chef d’équipe senior, j’ai eu de la difficulté à gérer la diversité de l’équipe. Il y avait tant de cultures, de religions et de contextes divers en Asie – travailler là‑bas vous fait rencontrer des gens et collaborer avec des gens de toute la région, ce qui demande un ajustement. Lorsque j’ai quitté Singapour, cela était devenu parfaitement normal pour moi. Je pensais que j’étais habituée à travailler avec une équipe diversifiée, je me trompais.

Je recommande à tout le monde de travailler dans des régions diversifiées au développement rapide, comme l’Asie, car les gens là‑bas sont moins craintifs à l’idée d’essayer de nouvelles idées, et vous vous rendez vraiment compte de ce qu’est la diversité lorsque vous travaillez là‑bas. Il est également important de comprendre que les normes et pratiques culturelles des différents pays diffèrent grandement, il est donc important de se familiariser avec celles‑ci avant de faire affaire dans ces pays. Cela a été une expérience très enrichissante qui m’a beaucoup appris et j’espère que c’est quelque chose que je peux apporter à EY Canada, puisque Toronto compte une grande diversité, une des raisons qui m’a attirée vers cette ville.

Nous avons été témoins au cours de la dernière année d’une accélération de l’innovation numérique dans de nombreux secteurs, le commerce électronique et les services bancaires en ligne devenant une nécessité pour des millions de gens. Comment rester centré sur l’humain dans une telle disruption numérique?

Je vois la disruption numérique comme une occasion et non comme une menace. Selon moi, ces progrès technologiques nous aideront en fin de compte à replacer l’humain au centre. Pensez aux services bancaires en ligne, la plupart des consommateurs ne veulent pas se rendre à la banque chaque fois qu’ils ont besoin d’effectuer une simple opération, comme annuler une carte de crédit; il est beaucoup plus facile de faire cela avec une application ou par téléphone. Cependant, ils pourraient avoir besoin de rencontrer quelqu’un en personne s’ils veulent obtenir des conseils financiers. La pandémie a créé la plus grande occasion des dernières années de créer des interactions humaines plus significatives en nous concentrant sur ce qui ajoute vraiment de la valeur. Alors que nous avons dû accélérer les innovations numériques et limiter le plus possible les activités en personne, nous devons réfléchir aux interactions humaines qui sont nécessaires et vraiment significatives. La technologie a ses limites, et c’est là où intervient l’interaction humaine; réfléchissons donc à ce qui doit être fait en personne et à ce qui peut être effectué de façon numérique.

Résumé

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