17 oct. 2022
Crédit photo : Oktay Yildiz, Unsplash

Tenir la distance : Jennifer Teoh, associée déléguée, Services consultatifs en comptabilité financière, EY Ottawa

Par EY Canada

Organisation de services professionnels multidisciplinaires

17 oct. 2022

Après quatre ans chez EY, Jennifer Teoh est partie à la conquête de nouvelles aventures, emportant avec elle son bagage de connaissances et d’expériences. L’impression qu’elle reviendrait un jour ne l’a toutefois jamais quittée. En se joignant au bureau d’Ottawa cet été, elle a réintégré la Société, munie de nouvelles connaissances et d’un atout encore plus précieux : la sagesse. Nous nous sommes entretenus avec Jennifer au sujet de son expérience chez EY, de son travail auprès du Conseil sur la comptabilité dans le secteur public et de son implication dans la collectivité. Nous lui avons également demandé comment sa passion de longue date pour la course de fond influence sa façon de voir l’avenir.

Trois questions que vous devez poser

  • Pourquoi êtes‑vous revenue chez EY?
  • Comment l’adoption d’une vision à long terme aide‑t‑elle à relever les défis professionnels et personnels?
  • Quelles sont les initiatives de bénévolat qui vous allument?

Qu’est‑ce qui vous a fait revenir chez EY?

Le moment de mon retour chez EY était fortuit. Je voulais relever de nouveaux défis et la Société était à la recherche d’une personne dotée précisément de mon expérience pour se joindre au groupe des Services consultatifs en comptabilité financière. Nos objectifs étaient compatibles et la possibilité me semblait intéressante. J’ai toujours considéré mes années chez EY comme les meilleures de ma carrière. À mon retour, j’ai été ébahie par la façon dont la Société avait évolué et progressé, tout en préservant la culture fantastique qui la caractérise depuis toujours. Je suis persuadée qu’EY est un milieu exceptionnel pour faire avancer sa carrière. 

Sadaf Parvaiz

Jennifer Teoh

Associée déléguée, Services consultatifs en comptabilité financière, EY

Comment vos années chez EY ont‑elles contribué à façonner votre parcours professionnel? Pendant votre passage chez EY, qui s’est distingué en tant que mentor ou influence?

Mes années chez EY ont grandement influencé mon style de leadership. Au début de ma carrière, j’étais entourée de leaders qui avaient mes intérêts à cœur, en plus d’être humbles, attentifs, transparents et honnêtes. Ces personnes incroyablement talentueuses œuvrent pour le bien de la Société, de ses clients et de ses gens. Je suis convaincue que les gens dont on s’entoure façonnent ce que l’on devient. Ce principe a joué un rôle fondamental dans mon développement professionnel.

Je suis convaincue que les gens dont on s’entoure façonnent ce que l’on devient. Ce principe a joué un rôle fondamental dans mon développement professionnel.
Jennifer Teoh
Associée déléguée, Services consultatifs en comptabilité financière, EY

J’ai bénéficié de l’encadrement de nombreux mentors au début de ma carrière chez EY : nommément Denis Chalifour, George Prieksaitis et Caroline Phisel. À mon retour chez EY, j’ai continué à entretenir des relations de mentorat avec plusieurs autres leaders inspirants. 

Félicitations pour votre nomination au palmarès Top Forty Under 40. Quel conseil donneriez‑vous aux personnes qui se lancent dans la profession comptable – ou dans tout autre domaine – et aspirent à suivre vos pas et à atteindre les mêmes jalons que vous à cette étape de leur carrière?

Je me sens incroyablement privilégiée d’occuper un emploi qui me plaît et me permet de répondre aux besoins des clients en mettant mes capacités à profit. Je trouve satisfaisant de travailler à résoudre des problèmes et à améliorer les choses; cela me donne le sentiment de faire partie de quelque chose de plus grand que moi.

Par ailleurs, en faire un peu plus est avantageux pour toutes les parties. Travailler fort pour fournir un produit de qualité, respecter les échéances, rester proactive et tenir mes engagements envers mon équipe et mes clients est aussi bénéfique pour moi, ma croissance et mes relations. C’est une mentalité qui, combinée à une attitude positive axée sur la collaboration, fait en sorte que les gens cherchent des façons de nous appuyer dans la poursuite de nos objectifs et nous aident à réussir. 

Vous vous êtes jointe au Conseil sur la comptabilité dans le secteur public (CCSP) à un moment de grande incertitude et de volatilité économique. En quoi votre travail au sein du Conseil a‑t‑il été important pour aider les gouvernements et les organisations du secteur public à relever les défis auxquels ils font face en matière de présentation de l’information financière?

Siéger au CCSP est l’un des plus grands honneurs de ma carrière. Le milieu dans lequel nous exerçons nos activités évolue rapidement; les normes comptables et l’information financière qui s’y rapportent doivent donc s’adapter en temps opportun pour demeurer pertinentes et réactives. En élaborant des normes comptables et d’autres indications relatives à l’information pour le secteur public au Canada, le CCSP effectue un travail important à l’appui d’un secteur public canadien efficace et d’une économie solide à la grandeur du pays.

Le Conseil suit une procédure officielle rigoureuse afin que les facteurs externes, les tendances actuelles et les besoins des parties prenantes soient intégrés à notre stratégie, à notre programme de travail et à nos projets. Les membres du Conseil doivent absolument être exposés aux idées des diverses parties prenantes et y réfléchir sérieusement pour continuer à mettre au point des normes de grande qualité qui soutiennent la reddition de comptes et la transparence de même qu’une prise de décisions éclairée et une gestion responsable des organisations du secteur public canadien. Ce fut toute une expérience pour moi.

Dans quelle mesure le fait d’envisager les enjeux d’affaires du point de vue d’une coureuse de fond vous aide‑t‑il à relever des défis personnels et professionnels?

Mes convictions et mon approche quant à l’optimisation de la performance, dans ma vie personnelle comme au travail, sont en bonne partie le fruit de l’expérience que j’ai acquise dans la course de fond.

Mode de vie équilibré : Maintenir de saines habitudes alimentaires et de sommeil est essentiel pour donner le meilleur de soi‑même. Si je n’ai pas fait le plein d’aliments nutritifs ou que je manque de sommeil, j’en ressens les effets physiologiques sur ma vitesse et mon endurance. Ma capacité à traiter l’information efficacement et à résoudre des problèmes de façon stratégique et créative en souffre également. Sachant cela, je m’efforce de bien me nourrir et de dormir suffisamment pour maintenir un niveau d’énergie élevé. Ainsi, je m’assure que mon corps et mon esprit fonctionnent de façon optimale.

Force mentale : La course de fond m’a beaucoup appris sur ce qu’est la force mentale. Savoir rester calme est primordial, parce qu’il est quasi impossible de garder les idées claires et de travailler efficacement lorsqu’on vit un état de stress intense. Éliminer les distractions et les pensées qui me limitent, miser sur le progrès plutôt que la perfection et rester positive sont autant d’habitudes qui me permettent de me concentrer sur ce que je dois accomplir et d’aller de l’avant.

Équilibre et récupération : Comme bien des gens, je fais de mon mieux pour concilier tout ce qui me tient à cœur : élever des enfants heureux, cultiver des relations aimantes avec ma famille et mes amis et m’adonner à mes loisirs et à des activités en dehors du travail, le tout, en respectant mes engagements professionnels.

Je parviens de cette façon à maintenir un certain équilibre qui me convient. Par moments, je dois cependant bousculer cet équilibre et passer plus de temps au travail. Même si c’est difficile, je tiens dans ces moments à continuer de consacrer du temps à mes proches et à mes loisirs, parce que ce sont là des choses essentielles à mon bien‑être émotionnel.

On peut facilement tomber dans le piège de penser qu’on ne peut pas se permettre d’arrêter. En vérité, comme pour l’entraînement physique, les périodes de repos sont indispensables. Le temps de récupération restaure le corps et l’esprit. Nous en sortons plus forts et mieux outillés pour tenir la distance.

J’aborde ma vie personnelle et professionnelle comme un marathon. Je m’efforce de progresser à mon rythme et de manière constante, en effectuant des sprints au besoin, puis en prenant le temps de récupérer pour me recentrer et retrouver mon équilibre. 

Vous êtes très active dans la collectivité en tant que bénévole. Qu’est‑ce qui vous attire dans les organismes que vous appuyez?

Il y a tellement d’organismes qui n’ont pas les ressources pour obtenir une expertise professionnelle pourtant si nécessaire. Je ne vois pas de meilleure façon d’utiliser mes temps libres que de mettre à profit mon expérience et mes connaissances pour aider les autres et je suis étonnée de voir à quel point même les petits gestes peuvent avoir une grande incidence.

Cette capacité d’aider et d’être utile me motive énormément. Je me suis impliquée auprès d’organismes pour lesquels mes compétences peuvent faire une grande différence et générer de la valeur. Je suis attirée par les organismes qui se consacrent à des causes qui me sont chères, ce qui signifie dans la plupart des cas qu’ils contribuent à améliorer la vie de personnes vulnérables. 

Quel conseil donneriez‑vous à la version plus jeune de vous‑même, alors que vous vous apprêtiez à entreprendre votre carrière?

Je lui conseillerais de ne pas comparer ses aptitudes à celles des autres, mais plutôt de miser sur ses propres forces. C’est seulement quand j’ai accepté mes différences que j’ai pu les exploiter comme un superpouvoir. C’est là que j’ai véritablement gagné en confiance et progressé.

 

Résumé

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