Depuis le début des années 2000, les organisations investissent de plus en plus dans les TI. En comparaison, les investissements ont été beaucoup moins élevés en cybersécurité. Cette lacune en matière de sécurité illustre bien que les investissements dans les TI se font sans que l’on tienne bien compte des risques de cybersécurité.
Selon le Baromètre de la croissance d’EY, 86 % des répondants ont l’intention d’adopter l’intelligence artificielle (IA) au cours des sept prochaines années. Bien que l’adoption de technologies émergentes comme l’IA puisse améliorer les processus d’affaires avec le temps, elle pourrait également exposer les entreprises à de nouveaux risques. La réussite des entreprises dépendra de la manière dont elles répondront à ces risques, de leur volonté d’accroître les budgets pour remédier aux lacunes en matière de sécurité et de l’efficacité de leurs programmes de protection des données et renseignements personnels.
La résilience
Les sociétés canadiennes reconnaissent l’importance d’avoir une équipe spécialisée dédiée à la cybersécurité. Ainsi, 72 % des répondants canadiens affirment avoir un Centre des opérations de sécurité et 27 % disent que c’est grâce à ce centre qu’ils ont constaté l’incident de cybersécurité d’importance le plus récent. Les entreprises canadiennes estiment également faire preuve d’une grande maturité dans la gestion d’incident, la mise en place de cadre de politiques et de normes, et l’adoption de stratégie en matière de cybersécurité. Cependant, lorsqu’il est question d’infrastructure de données, de gestion des risques liés à des tiers et de disponibilité de programmes spécialisés de cybersécurité, elles ont besoin de s’améliorer grandement :
- 67 % n’ont pas de programme de renseignements sur les menaces ou n’ont qu’un programme informel.
- 45 % n’ont pas de programme de détection des vulnérabilités ou n’ont qu’un programme informel.
- 52 % n’ont pas de programme de détection des violations ou n’ont qu’un programme informel.
- 31 % n’ont pas de programme d’intervention en cas d’incident ou n’ont qu’un programme informel.
- 31 % n’ont pas de programme de gestion de l’identité et des contrôles d’accès ou n’ont qu’un programme informel.