Communiqué

31 mai 2018 Montréal, CA

66 % des dirigeants canadiens considèrent les cyberattaques comme le principal risque pour leur entreprise

D’après le 15e sondage mondial d’EY sur la fraude, les pratiques frauduleuses et contraires à l’éthique et la corruption, lesquelles sont de plus en plus courantes en raison des nouvelles technologies, de même que l’application non uniforme des politiques de conformité représentent une source de préoccupation croissante pour les dirigeants canadiens.

Selon un nouveau sondage, les Canadiens sont plus préoccupés par la cybersécurité que leurs homologues ailleurs dans le monde.

D’après le 15e sondage mondial d’EY sur la fraude, les pratiques frauduleuses et contraires à l’éthique et la corruption, lesquelles sont de plus en plus courantes en raison des nouvelles technologies, de même que l’application non uniforme des politiques de conformité représentent une source de préoccupation croissante pour les dirigeants canadiens.

Le sondage révèle que 66 % des répondants canadiens croient que les cyberattaques constituent la plus grande menace pour leur entreprise, un résultat nettement supérieur à la moyenne mondiale de 37 %, devant le contexte réglementaire changeant choisi par 48 % des répondants canadiens. 

« Les récentes violations de données très médiatisées ainsi que les inquiétudes à l’égard de la protection des renseignements personnels en ligne font naître de nouveaux risques pour les entreprises canadiennes, affirme Benoit Legault, associé des Services d’enquête sur les fraudes et d’assistance en cas de différends d’EY Canada. Les menaces continues à la cybersécurité indiquent un besoin criant de plans d’intervention rigoureux et ciblés en cas d’incident afin de détecter les failles potentielles et de limiter le nombre d’attaques.»

Évolution des points de vue sur l’intégrité

La complexité croissante des cyberattaques accroît également la vulnérabilité de la main-d’œuvre. Les répondants canadiens reconnaissent l’importance de l’intégrité au sein de leur entreprise, mais départagent difficilement à qui revient la responsabilité de veiller à ce que les employés fassent preuve d’intégrité.  

Chez les dirigeants canadiens, 62 % estiment que la responsabilité de veiller à ce que les employés fassent preuve d’intégrité revient principalement à la direction, alors que 24 % croient qu’elle incombe surtout aux employés et seulement 8 % sont d’avis qu’elle doit être assumée par les ressources humaines.

Échec de l’application

En outre, les résultats du sondage montrent que les dirigeants canadiens ne parviennent pas à préserver l’intégrité au sein de leur entreprise. Bien que 80 % des répondants conviennent qu’il existe des sanctions claires en cas de violation des politiques de l’entreprise, seulement 46 % peuvent citer des cas où la non-conformité aux politiques a entraîné des sanctions.

«Les entreprises ont d’excellentes possibilités de prouver qu’elles incarnent leurs valeurs en faisant preuve d’intégrité et en mettant en place des mesures de conformité strictes, précise M. Legault. Le défaut d’application des mesures ainsi que des politiques imprécises créent un précédent indiquant que les comportements contraires à l’éthique peuvent se poursuivre sans entraîner de conséquence.»

Conséquences peu précises

En ce qui concerne les bienfaits de l’intégrité, 76 % des dirigeants canadiens ont classé au premier rang la perception du public, alors que 62 % ont choisi la perception des clients. Seulement 46 % des répondants ont nommé la bonne performance de leur entreprise, ce qui est bien inférieur à la moyenne nord-américaine (70 %) et à la moyenne mondiale (59 %).

«Les entreprises canadiennes ne voient pas toujours clairement comment l’intégrité peut influencer leurs résultats, affirme M. Legault. Comprendre le lien entre l’intégrité et la performance de l’entreprise est essentiel pour justifier des investissements en matière de lutte à la corruption et de cybersécurité, d’autant plus que bon nombre d’entreprises priorisent leurs stratégies numériques en adoptant rapidement des technologies perturbatrices et des techniques d’analytique avancée.»

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