Quatre nouveaux risques figurent au classement des risques d’entreprise d’EY de 2019-2020
- Plus de la moitié des répondants affirment que l’acceptabilité sociale des activités constitue le plus grand risque au sein du secteur.
- L’efficacité du numérique, l’optimisation des rendements des portefeuilles et la cybersécurité sont toujours des préoccupations importantes.
- La disruption numérique entraîne l’ajout de quatre nouveaux risques au classement.
L’acceptabilité sociale des activités a grimpé de la septième place à la première place du classement des dix principaux risques du secteur des mines et métaux selon le rapport d’EY Top 10 business risks facing mining and metals in 2019-2020, plus de la moitié des répondants au sondage ayant jugé qu’il s’agissait du plus grand risque auquel ils font face.
«Le contexte dans lequel évoluent les parties prenantes change et les minières doivent s’y adapter, dit Patrick Bertrand-Daoust, leader du secteur des mines et métaux d’EY pour le Québec. Les attentes sociétales grandissantes, l’incidence des nouvelles technologies et la volonté de collaborer davantage poussent les minières à repenser leur approche en matière d’acceptabilité sociale des activités. Il importe désormais, plutôt que de s’en tenir aux questions sociales et environnementales, d’aborder la question de l’acceptabilité sociale des activités de manière plus globale, en prenant un engagement résolu envers la communauté, les gouvernements, les membres du personnel et les besoins environnementaux au-delà de la mine.»
L’acceptabilité sociale des activités, qui occupait la septième place en 2018, a grimpé à la première place du classement des risques cette année, devançant ainsi l’efficacité du numérique, l’optimisation des rendements des portefeuilles et la cybersécurité.
- L’efficacité du numérique reste un défi de taille pour le secteur des mines et métaux. Bien que les minières utilisent de plus en plus des outils numériques pour améliorer leur productivité, elles doivent étendre la portée de ces solutions à toute la chaîne de valeur afin de créer une mine numérique qui puisse réellement se transformer et dominer le marché.
- L’optimisation des rendements des portefeuilles devient un exercice d’équilibrisme. En effet, la montée des prix des marchandises et l’augmentation des flux de trésorerie poussent les minières à évaluer leur affectation des capitaux pour s’assurer d’obtenir les rendements à venir les plus élevés possible. Les sociétés doivent envisager d’investir davantage dans des technologies novatrices et transformatrices, outre la mise en valeur et l’acquisition de nouvelles mines.
- La cybersécurité est une préoccupation grandissante dans un monde de plus en plus connecté. La portée des attaques ne fait que s’étendre et atteint les immobilisations, les infrastructures numériques ainsi que les processus d’affaires. Les dépenses en matière de cybersécurité ont augmenté, mais l’accent devrait maintenant être placé sur la façon dont la cybersécurité peut appuyer et stimuler la croissance de l’entreprise.
«La plupart des principaux risques demeurent les mêmes en 2019, mais la disruption numérique pose de nouveaux défis. La disruption, l’avenir de la main-d’œuvre et la fraude se sont ajoutés au classement pour la première fois cette année, dit M. Bertrand-Daoust. Pour garder une longueur d’avance, les minières devront tirer parti de l’affectation des capitaux et d’efforts de collaboration tandis qu’elles se transforment et cherchent à se protéger des risques d’affaires actuels et à venir.»