Le sondage d’EY sur les finances axées sur les clients révèle que les membres des générations Y et Z du Canada sont plus disposés à changer de fournisseur de services financiers (31 %) et à partager leurs données en échange de récompenses personnalisées (45 %) que les consommateurs de 55 ans et plus qui, eux, sont moins enclins à modifier leurs habitudes bancaires.
« La capacité d’innover en fonction des besoins particuliers des clients est un outil puissant, a déclaré Abhishek Sinha, leader, système bancaire ouvert, d’EY Canada. Puisque les jeunes sont plus disposés à partager leurs données, les institutions financières peuvent tirer parti de ces renseignements pertinents pour innover et personnaliser l’expérience qu’elles offrent à leur clientèle, tout en ouvrant potentiellement la voie à de nouveaux modèles d’affaires. »
Les préférences évoluent également pour ce qui est du type de données que les consommateurs sont disposés à partager. En effet, à l’échelle du Canada, la majorité des répondants préfèrent désormais partager de l’information sur leurs produits préférés que des données ayant trait à leurs comptes financiers ou aux soldes de ces comptes. Cette majorité est encore plus écrasante (63 %) parmi les étudiants.
« La protection des renseignements personnels demeure un important sujet de préoccupation pour les Canadiens quand il est question d’un marché axé sur un système bancaire ouvert, a déclaré Paul Battista, leader, secteur des services financiers, d’EY Canada. Les renseignements sur les caractéristiques de produits et les préférences des consommateurs semblent moins préjudiciables sur le plan personnel dans l’éventualité d’une violation de données. En plus de paraître moins risqué, le partage de ce type de données offre un avantage potentiel intéressant aux consommateurs, car il mènera vraisemblablement à la création d’expériences bancaires personnalisées et d’offres ciblées pour eux. »
Le renforcement de la transparence à l’égard des risques et des avantages du partage des données peut contribuer à l’établissement d’un écosystème de confiance, mais comme le montrent les résultats du sondage, la principale possibilité inexploitée pour ce qui est de permettre aux institutions financières de rallier les personnes plus âgées aux promesses et aux avantages du système bancaire ouvert réside peut‑être dans les incitatifs non financiers. Les Canadiens de 45 ans et plus ont nommé divers éléments, comme les points de récompense, l’accès à des offres exclusives et même les points pour grands voyageurs, parmi les avantages qu’ils préfèrent le plus obtenir en échange de leurs données.
« Puisque la propension des clients à changer de fournisseur dépend de leur perception de la valeur des produits et des services, les entreprises nouvelles et émergentes devront présenter la meilleure proposition de valeur possible pour un client donné afin de susciter le niveau de confiance qui encourage l’adhésion des Canadiens de tous âges, a déclaré Abhishek Sinha. Les organismes de réglementation peuvent apporter leur contribution en mettant en place des environnements qui encouragent l’innovation et rassurent les consommateurs, mais en définitive, c’est la capacité d’offrir aux clients des services bancaires canadiens une valeur ajoutée par des produits et services plus personnalisés qui favorisera la réussite du système bancaire ouvert au Canada. »
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