Communiqué

26 oct. 2021 Toronto, CA

L’hydrogène prend de plus en plus de place pour soutenir le Canada dans son objectif d’afficher un bilan de zéro émission nette

Nouvelle recherche d’EY sur les avantages et les difficultés liés à la progression de l’écosystème de l’hydrogène au Canada

Personne-ressource auprès des médias
Victoria McQueen

Responsable de l’équipe Relations publiques, EY Canada

Responsable du développement et la diffusion des communications externes au Canada. En été, on peut la retrouver au bord d’un lac, et en hiver, sur les pentes de ski.

Nouvelle recherche d’EY sur les avantages et les difficultés liés à la progression de l’écosystème de l’hydrogène au Canada

  • L’hydrogène devrait être un facteur clé dans l’atteinte de la cible de zéro émission nette d’ici 2050 du Canada
  • La possibilité croissante d’élargir l’applicabilité de l’hydrogène à divers secteurs et marchés
  • Son adoption intensive repose sur le renforcement des politiques, des incitatifs gouvernementaux, des investissements et des marchés internationaux

Les recherches publiées récemment dans le rapport sur les risques et les contreparties futurs de l’hydrogène au Canada, EY Canada en collaboration avec le Canadian Energy and Climate Nexus, soulignent les possibilités importantes présentées par l’hydrogène. Le potentiel total du marché annuel canadien pourrait atteindre 100 G$ et créer jusqu’à 350 000 emplois d’ici 2050, tout en aidant le Canada à atteindre son objectif d’émissions de gaz à effet de serre (GES) réduites à 511 millions de tonnes d’équivalent en dioxyde de carbone (Mt d’éq. CO2) d’ici 2030 — en baisse par rapport aux niveaux enregistrés précédemment de 729 Mt d’éq. CO2 en 2018.

« L’ampleur de cette réduction exige une approche multifacette pour établir une combinaison énergétique de carburants propres qui peut continuer à répondre à la demande énergétique croissante du pays », explique Lance Mortlock, leader, Énergie, EY Canada. « Le Canada a l’occasion d’intégrer immédiatement l’infrastructure énergétique existante dans la chaîne de valeur de l’hydrogène en évolution et devenir un leader mondial de la production, de la distribution d’hydrogène et de son utilisation sur le marché. Il est temps pour les leaders des secteurs public et privé d’évaluer l’ampleur des possibilités et les moyens dont disposent leurs organisations respectives pour participer à l’avenir de l’hydrogène. »

Les recherches révèlent que l’hydrogène représente aujourd’hui moins de 1 % de la demande d’énergie au Canada, mais que celle-ci devrait atteindre 27 % d’ici 2050. Le rapport relève plusieurs obstacles à chaque étape et sous-étape de la chaîne de valeur et présente quatre recommandations pour encourager l’utilisation intensive de l’hydrogène comme source d’énergie :

« Alors que l’utilisation courante des matières premières industrielles, de la production d’ammoniac et des piles à combustible pour les véhicules continuera de pouvoir s’appliquer dans l’avenir, il existe de nombreuses autres applications de l’hydrogène sur le marché, comme la production d’ammoniac bleu et le remplacement du diesel, de l’essence et du gaz naturel qui en sont toujours au premier stade de l’exploration », ajoute Lance. « Des investissements accrus, davantage d’innovation, des subventions et des incitatifs gouvernementaux plus importants seront nécessaires pour que s’accélère la transition du statu quo des carburants fossiles aux options à plus faibles émissions de carbone et à prix plus concurrentiels comme l’hydrogène. »

Le rapport relève plusieurs obstacles à chaque étape et sous-étape de la chaîne de valeur et présente quatre recommandations pour encourager l’utilisation intensive de l’hydrogène comme source d’énergie :

  1. Des politiques et des réglementations pertinentes : outre l’intégration de l’hydrogène dans les stratégies énergétiques à tous les ordres de gouvernement, une réglementation environnementale et des normes en matière de carburants seront exigées pour uniformiser les règles du jeu et encourager les investissements, la recherche et l’innovation.
  2. Le renforcement des écosystèmes : le recours à de petits écosystèmes régionaux où la chaîne de valeur complète peut être déployée à une échelle rentable peut démontrer la viabilité de l’hydrogène comme autre source d’énergie sans investissements et subventions publics soutenus. Ces écosystèmes potentiels garantiraient un approvisionnement fiable, auraient la capacité de faire de l’hydrogène un carburant à faibles coûts, bénéficieraient de marchés voisins importants, de la capacité de mettre en lien l’approvisionnement et la demande et de faire participer l’industrie, le gouvernement et le monde universitaire.
  3. Aide aux investissements : le soutien aux manufacturiers potentiels grâce à des incitatifs financiers, des programmes de financement, des subventions et des politiques à long terme peut contribuer grandement à encourager le secteur privé à poursuivre le développement des applications requises sur le marché.
  4. L’accès aux marchés internationaux : le développement continu de partenariats comme l’International Partnership for Hydrogen and Fuel Cells in the Economy et les Hydrogen and Advanced Fuel Cell Initiatives de l’IEA peut contribuer à la croissance du marché potentiel des exportations et encourager les investissements en amont.

« Le futur système énergétique exigera de transformer les combustibles fossiles actuels en plusieurs sources intégrées pour garantir que la demande d’énergie soit satisfaite sur le plan de la rentabilité et de la fiabilité », déclare David L. Milia, président et chef de la direction, The Canadian Energy and Climate Nexus. « L’hydrogène a un potentiel d’expansion énorme sur le marché tout en permettant de contribuer à la décarbonisation de l’économie; toutefois, l’exploration de ses possibilités doit s’inscrire dans une équation plus large. Si nous voulons progresser en matière de décarbonisation, nous devons travailler en collaboration avec les secteurs d’activité, les sociétés ouvertes et fermées pour trouver le juste milieu entre toutes les sources d’énergie et suivant une approche équilibrée qui appuie un avenir respectueux du climat. »

Lisez le rapport complet sur l’avenir de l’hydrogène au Canada pour en savoir plus sur les applications modernes, la chaîne de valeur et les obstacles à surmonter dans l’utilisation intensive de l’hydrogène comme source d’énergie.

– 30 –


À propos d’EY

La raison d’être d’EY est de bâtir un monde meilleur, de créer de la valeur à long terme pour les clients, les gens et la société et de renforcer la confiance à l’égard des marchés financiers.

S’appuyant sur les données et la technologie, les équipes d’EY présentes dans plus de 150 pays instaurent la confiance au moyen de la certification et aident les clients à prospérer, à se transformer et à exercer leurs activités.

Que ce soit dans les services de certification, de consultation, juridiques, de stratégie, de fiscalité ou de transactions, les équipes d’EY posent de meilleures questions pour trouver de nouvelles réponses aux enjeux complexes du monde d’aujourd’hui.

EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume‑Uni, ne fournit aucun service aux clients. Des renseignements sur la façon dont EY collecte et utilise les données à caractère personnel ainsi qu’une description des droits individuels conférés par la réglementation en matière de protection des données sont disponibles sur le site ey.com/fr_ca/privacy-statement. Les sociétés membres d’EY ne pratiquent pas le droit là où la loi l’interdit. Pour en savoir davantage sur notre organisation, visitez le site ey.com.  Suivez-nous sur X @EYCanada.