Plus que tout autre aspect de l’approche de leur gestionnaire, les investisseurs canadiens accordent de la valeur aux produits et services. Un nombre grandissant d’investisseurs au Canada veulent avoir accès à un éventail plus large de produits. À l’heure actuelle, la majorité des Canadiens utilisent en moyenne 4,1 produits de placement, mais seulement la moitié d’entre eux préfèrent avoir recours à un prestataire de services financiers unique. D’un autre côté, en raison de facteurs comme l’expérience et les faibles coûts, une proportion toujours plus importante de répondants s’attendent à ce que les produits et services de gestion de patrimoine de base, comme les produits de placement et les services de négociation standards, soient offerts sans frais d’ici 2024.
« Bien que les trois quarts des investisseurs canadiens pensent que le rapport qualité‑prix des services offerts par leur conseiller est satisfaisant, près de 40 % d’entre eux continuent d’être préoccupés par les coûts cachés lorsqu’ils consultent leur gestionnaire de patrimoine, ce qui donne à penser que la transparence et la formation pourraient encore être améliorées pour fidéliser les clients », a affirmé M. Hurd.Mais les frais ne sont pas le seul facteur pris en compte par les investisseurs canadiens pour décider avec ils veulent faire affaire, ou comment. Même si 56 % des Canadiens prévoient avoir davantage recours à des outils numériques et virtuels comme les robots‑conseillers et les robots conversationnels à l’avenir, ils continueront de vouloir tirer parti des points de vue éclairés d’un véritable conseiller qualifié.
« Lorsque la pandémie sera ultimement jugulée, il est probable que ce lien privilégié prendra différentes formes, puisque certains clients voudront revenir à des rencontres en personne, tandis que d’autres préféreront le côté pratique d’un appel vidéo, explique M. Hurd. Les gestionnaires de patrimoine doivent améliorer en priorité les modèles hybrides qui permettent d’offrir les deux options, et favoriser les interactions harmonieuses pour se distinguer dans un marché concurrentiel où les investisseurs réclament plus d’options ».
À plus long terme, les clients des sociétés de gestion de patrimoine partout dans le monde veulent, selon le sondage, constituer un portefeuille de placements ciblés et bâtir des relations avec leur gestionnaire. La majeure partie (73 %) des Canadiens ont également des objectifs personnels en matière de développement durable, mais près de la moitié ont le sentiment que leur gestionnaire de patrimoine ne comprend pas leurs valeurs environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Malgré l’intérêt grandissant pour les placements ciblés, la plupart des Canadiens hésitent en grande partie à choisir un placement axé sur les critères ESG au détriment de leurs résultats nets.
« Il est possible d’avoir des conversations plus enrichissantes avec les clients en tentant d’acquérir une compréhension approfondie de ce à quoi ils s’attendent sur le plan des produits, des services et des placements axés sur les critères ESG et, ultimement, de fidéliser les clients pour stimuler les résultats et d’atteindre des objectifs à long terme », a conclu M. Hurd.
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