Communiqué

5 août 2021 Montréal, CA

69 % des consommateurs au Canada estiment qu’il appartient aux entreprises de résoudre les enjeux liés au développement

L’indice d’EY de l’évolution des habitudes des consommateurs révèle que les questions liées au développement durable se hissent rapidement au sommet des priorités des consommateurs, alors que les Canadiens réévaluent également d’autres aspects de leur vie, comme l’abordabilité.

Personne-ressource auprès des médias
Dina Elshurafa

Spécialiste, Relations publiques, EY Canada

Toujours à poser des questions, trouver de nouvelles idées et créer des solutions innovatrices visant l’atteinte de résultats mesurables. Accro au café et à l’affût des bons petits restos de Toronto.

  • Le coût élevé des achats durables est une préoccupation majeure  
  • 64 % des répondants comptent mettre l’accent sur le rapport qualité-prix
  • 61 % des consommateurs au Canada accorderont plus d’attention aux incidences de ce qu’ils consomment sur l’environnement

L’indice d’EY de l’évolution des habitudes des consommateurs révèle que les questions liées au développement durable se hissent rapidement au sommet des priorités des consommateurs, alors que les Canadiens réévaluent également d’autres aspects de leur vie, comme l’abordabilité. La plupart des consommateurs (61 %) prévoient accorder davantage d’attention aux incidences de ce qu’ils consomment sur l’environnement, mais 64 % d’entre eux ont plutôt l’intention de mettre l’accent sur le rapport qualité-prix, ce qui crée de la tension quant à la question de savoir qui devrait payer le prix pour ce qui est des questions liées au développement durable.

« Les consommateurs disent souvent qu’ils paieraient davantage pour des produits et des services durables, mais cette intention ne se concrétise pas toujours, indique Daniel Baer, associé et leader du secteur Produits de consommation et commerce de détail d’EY Canada. Les détaillants qui souhaitent contribuer à combler l’écart entre les gestes et la parole, et le faire d’une façon qui soit rentable, devront s’adapter afin de créer des produits qui tiennent compte des préoccupations des consommateurs, tout en s’assurant que les activités qui sous-tendent leur marque répondent également à ces attentes. » 

Qu’il s’agisse du recyclage ou de la réduction des déchets plastiques (91 %), du compostage (58 %), de l’achat de produits biologiques (49 %) ou de l’utilisation de sacs réutilisables en magasin (88 %), la majorité des Canadiens adoptent un mode de vie plus durable, alors que la moitié d’entre eux passent davantage de temps à la maison et s’efforcent d’économiser l’argent qu’ils ont durement gagné.

« La maison est devenue un carrefour où les gens travaillent, passent des commandes à faire livrer, font de l’exercice et se divertissent, ce qui leur offre une excellente occasion de faire des choix plus durables qui ont une incidence positive sur leur environnement et la société », explique  
M. Baer.

Mais les valeurs auxquelles les consommateurs accordent de l’importance et le prix qu’ils sont prêts à payer pour le respect de ces valeurs diffèrent, ce qui menace le maintien des attitudes positives à l’égard des comportements durables – 77 % des consommateurs sont préoccupés par les effets de la pandémie de COVID-19 sur leurs finances à long terme et 59 % indiquent que le prix d’achat est un facteur plus important que jamais. Au lieu de prendre des engagements financiers importants pour atteindre des objectifs sociétaux en matière de durabilité, plus de la moitié des consommateurs préfèrent prendre des mesures à faible incidence et à coût nul qui leur permettent d’économiser de l’argent, comme la conservation de l’énergie et de l’eau, et la réduction de leurs émissions.

« L’absence d’engagement financier indique que la plupart des consommateurs au Canada comptent sur les entreprises pour montrer la voie vers l’atteinte de retombées sociales et environnementales positives, ajoute M. Baer. Les consommateurs pensent que les entreprises ont la capacité de générer des incidences plus importantes grâce à des processus et des innovations qui transforment le marché et qui sont axés sur le développement durable. »

L’étude indique aussi qu’il existe des divergences en ce qui a trait aux connaissances sur le développement durable parmi les consommateurs — 73 % des répondants affirment qu’il leur faut plus d’informations pour faire de meilleurs choix lorsqu’ils magasinent. Par conséquent, certaines difficultés liées à la perception se posent devant les produits et services durables, alors que de nombreux consommateurs se laissent dissuader par des préoccupations suscitées par les prix élevés (71 %), la piètre qualité (67 %) et le faible degré de confiance attribuable à des pratiques commerciales trompeuses (66 %).

« Il sera essentiel que les entreprises du secteur des produits de consommation et les détaillants fassent preuve de transparence afin de promouvoir des choix écologiquement viables, surtout auprès des membres des générations Y et Z, car ils ont plus tendance à échanger des informations sur les produits respectueux de l’environnement avec leurs proches, avance M. Baer Les détaillants qui adoptent des façons de faire durables et qui trouvent de nouvelles façons de collaborer avec leurs fournisseurs, leurs concurrents et les consommateurs dynamiseront les relations à long terme avec leur clientèle, notamment à l’approche de la période du magasinage de la rentrée scolaire et des Fêtes. »

Cliquez ici pour en apprendre davantage sur l’indice d’EY de l’évolution des habitudes des consommateurs (en anglais).

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