EY affiche maintenant un bilan carbone négatif, un jalon majeur dans son plan ambitieux de réduction des émissions de carbone

9 minutes de lecture 20 oct. 2021
Par Carmine Di Sibio

Président et chef de la direction mondial d’EY

Passionné par nos clients et la réussite de notre organisation mondiale. Inducteur de croissance et d’innovation. Bâtisseur de relations. Amateur de sports.

9 minutes de lecture 20 oct. 2021

EY a atteint cette cible en réduisant les émissions de carbone, en chiffres absolus, puis en éliminant ou en compensant chaque année plus que ses émissions résiduelles.

En bref
  • EY a atteint un jalon majeur dans son plan ambitieux en quatre étapes de réduction des émissions de carbone et affiche maintenant un bilan carbone négatif.
  • La Société continue de se concentrer sur la réduction des émissions de carbone, en chiffres absolus, conformément à sa cible fondée sur la science et est en voie d’atteindre un bilan zéro émission nette en 2025.
  • Les équipes d’EY misent sur leur expérience ainsi que sur les services, les recommandations et les gens pour aider les autres à atteindre la décarbonisation et à passer à un avenir vert.

Les données scientifiques n’ont jamais été aussi irréfutables – malgré toutes les mesures prises aujourd’hui, la planète continuera de se réchauffer au cours des prochaines décennies. Comme le souligne le rapport récemment publié par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (« GIEC »), « le réchauffement mondial de 1,5 °C et 2 °C sera dépassé au 21e siècle à moins que des réductions drastiques de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres émissions de gaz à effet de serre n’interviennent dans les prochaines décennies ».  Ce plus récent rapport, publié en août 2021, précise que nous pouvons et devons agir dès maintenant pour éviter les pires impacts des changements climatiques.

Le rythme de la décarbonisation s’accélère, mais pour certains secteurs, cela sera plus difficile que pour d’autres dans les délais requis. Du temps et des efforts décisifs seront nécessaires pour faire évoluer les infrastructures, les investissements, les modèles d’affaires, les chaînes d’approvisionnement et la technologie, ce qui signifie que, pour certains, la réduction des émissions de carbone jusqu’aux niveaux requis pour limiter le réchauffement à 1,5 °C prendra plus de temps.

Ceux qui peuvent aller plus loin et plus vite doivent agir dès aujourd’hui. Ceux qui peuvent dépasser un bilan carbone neutre ou zéro émission doivent accélérer leurs mesures dans ce sens. Dans la mesure du possible, ces efforts doivent s’accompagner d’un engagement du monde des affaires pour aider les autres à faire de même – en collaborant avec les clients, les fournisseurs, les communautés et les concurrents pour accélérer leur transition vers un avenir à faible émission de carbone.

« Alors que les risques posés par la crise climatique n’ont jamais été aussi manifestes, le monde des affaires doit changer, et changer rapidement, déclare Carmine Di Sibio, président et chef de la direction mondial d’EY. Des mesures immédiates et collectives sont nécessaires pour éviter les pires impacts des changements climatiques. Les cibles de zéro émission nette doivent être fixées et atteintes et ceux qui ont la possibilité d’aller encore plus loin doivent le faire. »

Comment nous avons atteint le statut de bilan carbone négatif

EY réalise sonplan ambitieux en quatre étapes de réduction des émissions de carbone, lancé en janvier 2021, et continue de réduire activement ses émissions, en chiffres absolus, conformément à sa cible validée par la SBTi (Science Based Targets initiative) de limiter à 1,5 °C le réchauffement climatique mondial. Cette réalisation rapprochera EY de la cible plus ambitieuse de bilan zéro émission nette pour l’exercice 2025, exigeant des équipes d’EY qu’elles réduisent leurs émissions conformément à sa cible fondée sur la science approuvée tout en continuant de compenser plus de carbone que son solde d’émissions.

Les émissions de l’exercice 2021 ont été réduites à l’échelle mondiale et dans tous les champs d’application grâce à la fois à une baisse importante du nombre de voyages d’affaires en raison de la pandémie de COVID - 19 et au processus en cours de notre plan d’action en sept points qui continuera de mettre l’accent sur la réduction active des émissions.

Alors que les risques posés par la crise climatique n’ont jamais été aussi manifestes, le monde des affaires doit changer, et changer rapidement.

Au cours de l’exercice 2021, EY a émis 394 k tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (éq. CO2) par rapport à 976 k tonnes d’éq. CO2 à l’exercice 2020, soit une baisse de 60 %, ce qui représente une diminution de 71 % par rapport aux 1 354 k tonnes d’éq. CO2 émises au cours de l’exercice de référence 2019. Cependant, le plan ambitieux d’EY de réduire les émissions de carbone permettra de maintenir les émissions sous son objectif de 1,5 °C pour l’exercice 2022 et par la suite, et EY continuera d’afficher un bilan carbone négatif lorsque les pratiques d’affaires habituelles reprendront.

Pour qu’EY atteigne un bilan carbone négatif, ses équipes ont investi dans un portefeuille de compensation des émissions de carbone par l’intermédiaire de South Pole, lequel comprend des projets d’élimination d’émissions de carbone. South Pole est un chef de file en développement de projets et prestataire mondial de solutions en matière de changements climatiques. Le portefeuille comprend de multiples projets partout dans le monde qui compensent ou éliminent des émissions de carbone par la reforestation, l’agriculture régénératrice, le biocharbon et la conservation des forêts. Les projets contribuent à l’élimination ou à la compensation d’un total de 528 k tonnes d’éq. CO2, soit 34 % de l’empreinte d’EY à l’exercice 2021, ce qui permet à EY d’afficher un bilan carbone négatif.

« Un bilan carbone négatif signifie qu’une organisation élimine plus de carbone qu’elle n’en émet. Cela nécessite de fixer une cible fondée sur la science afin de réduire les émissions pour atteindre un bilan à zéro émission nette et de compenser ou d’éliminer encore plus de ses émissions inévitables, déclare Steve Varley, vice - président mondial d’EY – Développement durable. Même avant d’afficher un bilan à zéro émission nette, une organisation peut gérer les émissions de façon proactive autrement qu’en les équilibrant à carboneutres. »

EY pense qu’une stratégie de décarbonisation complète doit inclure une réduction rapide des émissions internes et des investissements dans des solutions fondées sur la nature et des technologies innovantes qui contribuent à l’élimination du carbone de l’atmosphère. Outre les compensations fondées sur la nature et les projets d’élimination susmentionnés, EY a également conclu un protocole d’entente pour soutirage futur utilisant l’extraction directe dans l’air à partir d’un nouveau projet pionnier qui filtre l’air puis, par une série de réactions chimiques, en extrait le dioxyde de carbone. Une forme pure et comprimée de dioxyde de carbone est ensuite créée et stockée de façon permanente sous terre, alors que le reste de l’air pur est renvoyé dans l’environnement. Cela imite l’action naturelle des arbres, plus rapidement, et sur une empreinte plus petite et évolutive.

Les équipes d’EY continueront à investir dans un portefeuille de réduction de carbone diversifié et à soutenir les réductions d’émissions et les projets d’élimination novateurs visant à soutenir le développement de technologies climatiques nécessaires pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux. Cela aidera à réduire le prix par tonne d’éq. CO2 éliminé au fil du temps et à abaisser le coût de la conformité au bilan zéro émission nette à l’échelle mondiale – pour les organisations, les pays et la planète.

Comment nous aidons les autres à procéder à la décarbonisation

EY, comme de nombreuses organisations de services professionnels, possède une chaîne d’approvisionnement moins complexe que d’autres secteurs comme le secteur manufacturier et la vente au détail. Le cheminement d’EY vers un bilan carbone négatif ne s’est pas accompagné des défis et difficultés auxquels d’autres font face, surtout dans les secteurs dont les émissions peuvent être difficilement réduites. Cependant, en jumelant les investissements dans les gens, les solutions et les services axés sur le développement durable, EY aide les autres, grands et petits, à procéder à la décarbonisation.

En plus de travailler directement avec les clients, les sociétés membres d’EY collaborent également avec d’autres chefs de file et progressent grâce à leur travail avec la Sustainable Markets Initiative, le forum S30 des chefs du développement durable parrainé par Son Altesse Royale le prince de Galles, l’Alliance des dirigeants engagés pour le climat du Forum économique mondial, le Groupe de travail sur l’information financière relative à la nature (« TNFD »), le Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (« TCFD »), le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (World Business Council for Sustainable Development – WBCSD) et d’autres organisations multilatérales. Ces efforts ne feront que s’accentuer jusqu’à la COP26 en novembre 2021 et par la suite.

En collaborant avec les autres, nous trouverons les solutions collectives qui nous aideront tous à réduire les émissions. Après tout, le développement durable est l’affaire de tous.

Par l’intermédiaire de notre programme mondial de responsabilité sociale EY Ripples, nous misons sur les connaissances, les compétences et les expériences pour accélérer le développement durableau sein de nos collectivités. Nous mettons l’accent sur l’adoption de modèles d’affaires, de technologies et de comportements qui protègent et régénèrent l’environnement et révèlent des occasions d’affaires économiques par la transition à une économie circulaire et régénérative. À ce jour, plus de 17 500 collègues répartis dans plus de 115 pays ont participé à plus de 220 projets liés au développement durable dans le cadre du programme EY Ripples, qui ont eu une incidence positive sur plus de 700 000 personnes.

Comme la science sur le climat le montre clairement, il est essentiel que nous réduisions le volume de carbone dans l’atmosphère. Mais nous ne pouvons pas le faire seuls : chacun doit jouer son rôle et ceux parmi nous qui peuvent même aller plus loin doivent le faire. Ensemble, nous pouvons répondre au défi du bilan carbone négatif et travailler ensemble pour un monde meilleur et plus durable.

« Les défis des changements climatiques et de la décarbonisation exigent des réponses qui ne peuvent être trouvées que tous ensemble. Par la collaboration avec les autres, nous trouverons les solutions collectives qui nous aideront tous à réduire les émissions, déclare Carmine Di Sibio. Après tout, le développement durable est l’affaire de tous. »

  • Glossaire des termes clés sur la décarbonisation

    Cible fondée sur la science : Cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre en fonction de l’objectif de l’Accord de Paris (limiter à 1,5 °C le réchauffement climatique mondial par rapport aux niveaux de température préindustriels).

    Carboneutre : Atteint lorsqu’une organisation élimine et compense les émissions de dioxyde de carbone équivalentes à son empreinte carbone annuelle, mais ne réduit pas activement le montant total émis.

    Zéro émission nette : Atteint lorsqu’une organisation a réduit ses émissions de gaz à effet de serre en fonction de l’objectif de l’Accord de Paris (limiter à 1,5 °C le réchauffement climatique mondial par rapport aux niveaux de température préindustriels) et élimine le montant résiduel pour le ramener à zéro.

    Bilan carbone négatif : EY définit le bilan carbone négatif comme l’état d’une organisation qui est parvenue à réduire ses émissions en fonction de sa cible fondée sur la science de contribuer à limiter à 1,5 °C le réchauffement climatique mondial, de même qu’à investir dans des solutions naturelles et des technologies de réduction des émissions de carbone permettant d’éliminer ou de compenser chaque année plus d’émissions de carbone qu’elle n’en émet. Cela peut être réalisé avant qu’une organisation n’atteigne un bilan zéro émission nette, mais dépend de sa cible fixée en fonction de la science, puis validée par la SBTi.

    Champs d’application relatifs aux émissions :

    Les émissions sont réparties en trois catégories définies par le Protocole sur les gaz à effets de serre :

    •            Champ d’application 1 : Champ d’application dont relèvent toutes les émissions directes d’une organisation qui découlent de ses activités ou d’activités sur lesquelles elle exerce un contrôle

    •            Champ d’application 2 : Champ d’application dont relèvent les émissions indirectes d’une organisation qui découlent de ses achats et de sa consommation d’électricité

    •            Champ d’application 3 : Champ d’application dont relèvent toutes les autres émissions indirectes d’une organisation qui découlent de ses activités, à l’exception de sa con sommation d’électricité

    Dans le cas d’EY, les émissions relevant des champs d’application 1 et 2 découlent dans une large mesure de la consommation d’électricité dans les bureaux, tandis que celles qui relèvent du champ d’application 3 découlent principalement des déplacements d’affaires.

Résumé

EY est fière d’afficher un bilan carbone négatif, alors qu’elle travaille à réduire ses émissions de carbone, en chiffres absolus, pour atteindre sa cible de zéro émission nette en 2025. Elle utilise son expérience, ses services, solutions et gens pour collaborer avec les autres et les aider à passer à un futur faible en émission de carbone.

À propos de cet article

Par Carmine Di Sibio

Président et chef de la direction mondial d’EY

Passionné par nos clients et la réussite de notre organisation mondiale. Inducteur de croissance et d’innovation. Bâtisseur de relations. Amateur de sports.